L'orpailleur de la Parole

jeudi 6 février 2025

Le passage de Romains 14:7-8 qui parle possiblement...du suicide !

Bonjour à tous,

Le sujet du suicide reste chez beaucoup de chrétiens un sujet délicat. Peut-on affirmer catégoriquement que Dieu condamne le suicide? Je peux dire que Dieu condamne le suicide sauf, peut-être, quand le déclencheur est associé à une dépression profonde. Je peux dire aussi plus spécifiquement que Dieu est juste et qu'il est seul à pouvoir juger d'une telle condition chez une personne chrétienne ou non chrétienne quand cela (c'est-à-dire un suicide associé à une dépression profonde) arrive. 

Je peux affirmer par contre, avec certitude, que l'aide à mourir offerte dans nos hôpitaux , nos établissements pour personnes handicapées, nos établissements pour personnes âgées, et d'autres établissements publiques est opposée à la Loi de Dieu car c'est à la fois un meurtre et un suicide  ( Exode 20:13; Deutéronome 5:17; 1 Jean 3:15; Romains 1:28-32; Apocalypse 21:8). Seul Dieu peut décider d'enlever la vie.

Considérez ceci: Celui ou celle qui "accepte" l'aide à mourir se suicide et en même temps celui ou celle qui aide la personne à mourir fait un meurtreLisons  Romains 14:7-8:

"En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur." (version Louis Segond, 1910)

Sur la base de ces deux versets (Romains 14:7-8) on doit comprendre qu'on ne vit ni ne meurt pour nous-même parce que c'est Dieu qui nous a créé et si nous sommes chrétiens, alors, d'autant plus, depuis notre nouvelle naissance ( depuis que nous sommes déclarés enfants de Dieu), il est clairement spécifié que nous appartenons à Dieu. (1 Corinthiens 6:20, Romains 6:22). Remarquez que même si la personne n'est pas chrétienne, elle n'a pas plus le droit de se suicider, parce que le sixième commandement de Dieu s'applique à toute l'humanité (Exode 20:13: "Tu ne tueras point")

"Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu." (1 Corinthiens 6:20 )

" Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle " ( Romains 6:22)

 Par conséquent, ce n'est pas à nous de décider quand nous devons mourir. La décision appartient uniquement à Dieu.

Laissez moi finir avec deux versets. Le premier nous rassure, concernant les épreuves que nous avons tous à vivre à un moment ou l'autre dans notre vie, que ce soit toute forme de maladie ou souffrance que Dieu va nous aider à ne pas pécher et qu'Il va nous donner le moyen de nous en sortir, soit par la guérison, soit qu'Il (Dieu) va nous appeler auprès de Lui au moment où Il le décidera:

"Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter." (1 Corinthiens 10:13) 

Le mot "tentation" dont il est question dans ce verset vient du mot grec "peirasmos" (dans la concordance de Strong, on le trouve au numéro 3986 de la section des mots grecs: Dans 1 Corinthiens 10:13 ce mot signifie que la condition dans laquelle nous nous trouvons nous porte à pécher. La souffrance nous porte trop souvent à pécher. Certes, Dieu pourra toujours nous pardonner de ce péché tant que nous sommes vivants, mais si le péché est le suicide, comment pourra t'il nous pardonner puisqu'il est écrit dans Hébreux 9:27

"Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement " ?

Soyez bénis!

lundi 5 août 2024

La parabole du Fils prodigue et la nouvelle naissance

Cet article est partiellement inspiré d'un article publié en 2011 par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Dans une même famille prospère, il y avait un fils obéissant et l'autre plutôt rebelle. Cette histoire fictive écrite volontairement pour notre époque, je l'ai adaptée dans le but de souligner d'une façon plus contemporaine les principes de la parabole du Fils prodigue racontée par Jésus (dans Luc 15:11-32). Ainsi, dans cette histoire adaptée, le père et la mère de ces enfants sont de bons parents aimants. Poussons l'hypothèse encore plus loin qu'ils sont aussi des parents chrétiens nés de nouveau marchant dans les voies de Dieu.
 
Le plus jeune, celui qui était plutôt rebelle, malgré le bon témoignage de ses parents qui lui ont démontré pendant toute son enfance et son adolescence une foi sans reproches, ne croyait pas vraiment, quand même, en Dieu. Arrivé à l'âge adulte, il demanda à ses parents sa part d'héritage tout de suite parce qu'il voulait partir loin de la maison pour vivre sa vie comme il l'entendait, sans restrictions , et, en plus, ne voulait pas travailler dans l'entreprise familiale (lorsque nous sommes enfants de Dieu, voulons nous travailler dans l'entreprise familiale du Père céleste? bien sûr que oui!). L'autre, l'aîné, celui qui était plutôt obéissant et qui semblait croire en Dieu, décida de rester et de continuer à travailler dans l'entreprise familiale.

Le plus jeune partit à l'étranger en négligeant de garder un lien avec sa famille et l'autre continua à vivre, du moins en apparence, en lien avec sa famille, mais sans avoir une intimité réelle avec celle-ci. En réalité, il préférait de loin passer beaucoup plus de temps de qualité avec ses amis qu'avec ses parents qu'il jugeait à tord  légalistes (lire Luc 15:29-32)

Après quelques années, le plus jeune avait dilapidé tout son héritage et il survint une crise économique assez sévère qui le força à offrir ses services à une entreprise familiale étrangère qui ne le respectait pas et qui lui donnait un salaire inadéquat (Luc 15:14-16). Il n'arrivait même plus à payer son loyer et à se nourrir suffisamment. Il en vint à se dire en lui-même que durant les années où il avait vécu chez ses parents, les employés dans la maison étaient mieux traités et étaient mieux payés que lui actuellement, même si, à cette époque, les conditions économiques n'étaient pas tellement plus brillantes. Cette situation difficile lui ouvrit les yeux et lui fit penser à la foi de ses parents en un Dieu  aimant, grand et puissant qui, par amour pour toute l'humanité, a donné son Fils unique, Jésus-Christ, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle. Il se souvint même de la référence de ce verset Jean 3:16 qui en parlait, car ses parents l'avaient aidé à l'apprendre par cœur durant son enfance. Des larmes coulaient de ses yeux lorsqu'il réalisa qu'il avait péché contre Dieu et ses parents. Autrement dit, il venait de croire réellement en Dieu le Père et en son Fils Jésus-Christ ce jour là et il vivait, pour la première fois une repentance authentique pour tous les péchés qu'il avait commis jusqu'à ce jour.

Il demanda sincèrement pardon à Dieu et il lui vint alors à l'idée de retourner chez ses parents pour se réconcilier, si possible, avec eux et offrir ses services comme un simple employé dans leur entreprise familiale (Luc 15:21). Il lui fallut plusieurs jours pour se rendre chez ses parents car il était dans un pays étranger et il n'avait pas les moyens de prendre l'avion ni le train.                 
Il avait à peine assez d'argent pour se rendre en autobus dans une ville proche de celle de ses parents et dû faire de l'auto-stop et, en dernier recours, marcher pour poursuivre la dernière étape de son voyage. Alors qu'il marchait vers la maison, son père et sa mère le virent au loin et remplis de joie, ils coururent à sa rencontre pour l'embrasser. Alors il leur parla ainsi: "Mon père, ( et ma mère), j'ai péché contre le Ciel (contre Dieu) et toi(vous). Je ne suis plus digne d'être appelé votre fils."(Luc 15:21)

Mais le père (et la mère dirent) dit à ses (leurs) serviteurs: "Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon (notre) fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé". Et ils commencèrent à se réjouir. (Luc 15:22-24)
Ce passage de la parabole de l'enfant prodigue (Luc15:22-24) est une illustration de ce qui se passe au ciel pour un seul pécheur qui se repent:

"De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance." (Luc 15:7)

La Parole de Dieu nous enseigne aussi que dès notre naissance, nous sommes tous sous l'emprise du malin (Satan) dès le début de notre vie à cause du péché de Adam et Ève (voir les passages qui suivent):
  • "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3:23)
  • "Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés" (Éphésiens 2:1)
  • " L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (Genèse 2:17) 
  • "C'est pourquoi, comme par un seul homme (par Adam) le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché" (Romains 5:12)
  • "Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché." (Psaumes 51:5)
  • "Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes,  et la vérité n'est point en nous" (1 Jean 1:8) 
  • "L'Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul."(Psaumes 14:2-3)
Puisque nous sommes tous sous l'emprise (esclavage) du malin dès notre naissance, il faut premièrement constater cette condition qui est propre à chaque être humain. Il faut aussi conclure que nous n'avons aucun moyen efficace pour nous en sortir excepté celui de nous tourner sincèrement vers notre Père céleste (c'est ce que le Fils prodigue a fait). Lui seul a le moyen efficace pour nous sauver de cette situation si et seulement si nous confessons au Père céleste nos fautes (péchés) et Lui demandons pardon au nom de son Fils Jésus et si nous commençons immédiatement un processus de repentance (si nous commençons à nous opposer et résister à toute forme de péché dans notre vie). 

Le moyen parfait que le Père a pourvu à toute l'humanité est l'œuvre de son Fils Jésus-Christ, le seul à être né et ayant vécu sans péché. Il ne méritait pas la mort puisqu'il n'avait jamais péché. Pourtant, il a accepté de mourir sur la croix à notre place. Il a donc accepté librement de mourir à notre place pour nous sauver de cette mort spirituelle certaine qui nous aurait mené à l'enfer

Dans la Parabole du Fils prodigue la nouvelle robe (la plus belle robe qui suggère un évènement important comme un mariage, Luc 15:22) donnée au Fils prodigue a une grande signification: Premièrement, il faut noter que son frère ainé n'en a pas eu. Cette robe symbolise de ce fait la nouvelle naissance:

"Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ" (Galates 3:27, voir aussi Romains 6:1-14 et Matthieu 22:1-14)

J'avance, de ce fait, l'opinion personnelle suivante concernant le frère ainé du Fils prodigue: Il me fait penser aux juifs qui vivaient au temps de Jésus et qui ont, en grande majorité, rejeté souvent avec colère la Bonne Nouvelle déclarée de l'œuvre parfaite accomplie par Jésus-Christ lequel s'est offert librement à mourir sur la croix pour nous redonner une Nouvelle vie (c'est-à-dire la Nouvelle naissance qui nous est donnée non par nos œuvres, mais par sa grâce au moyen de la foi. Lire à cet effet Éphésiens 2:8 et Romains 11:1-36). Cette œuvre était et est toujours la seule pouvant nous libérer de l'esclavage du péché. Le frère ainé a donc réagi de la même manière que  la plupart des juifs de l'époque de Jésus. En effet, il a rejeté avec colère la grâce du pardon accordée à son frère le fils prodigue. (Luc 15:25-32).

Dans cette parabole du Fils prodigue, on apprend aussi qu'il a reçu un anneau au doigt et des souliers. L'anneau représente et symbolise qu'il y a une nouvelle alliance établie entre le père et le fils prodigue (cela fait penser aux anneaux dans la cérémonie du mariage qui est également une alliance conclue entre l'époux et l'épouse.) Ce nouvel anneau au doigt (parce que le fils l'avait sûrement égaré ou vendu pour avoir plus d'argent durant ses années d'égarement) démontrait donc au Fils prodigue que son père ne le rejetait pas en tant que fils et qu'il avait encore droit à l'héritage et à tous les droits accordés à ses enfants. L'anneau symbolise également l'autorité du Père céleste accordée au Fils dans son royaume (d'une certaine façon, on retrouve cette idée d'autorité accordée dans le livre d'Esther 3:10).Curieusement, le frère aîné ne savait pas qu'il pouvait bénéficier de cette autorité (voir Luc 15:29-32). Il se comportait plutôt comme un serviteur et non comme un Fils qui peut exercer l'autorité accordée par le Père.

Enfin, la paire de souliers qui lui fut remise démontre aussi qu'il n'allait pas et ne devait pas être vu ou considéré par les employés et serviteur (esclaves) de la maison comme étant un des leurs. En effet, à cette époque, les employés et les serviteurs (ou esclaves) ne portaient pas généralement de souliers mais plutôt des sandales ( lire:  http://www.regard.eu.org/Livres.6/Palestine.au.temps.de.JC/20.html
). C'était aussi un signe, tout comme la belle robe et l'anneau , que le Fils prodigue était réintégré à la famille au même titre que son frère aîné.

Le Fils prodigue est donc, selon ce que je peux comprendre, un type de tous ceux qui étaient perdus, mais qui ont invoqués le nom du Seigneur Jésus pour être sauvés, se sont sincèrement repentis et sont nés de nouveau. C'est cela la Nouvelle Alliance établie par Jésus!
Soyez bénis!

lundi 18 mars 2024

Le Cessationisme décrété par certains théologiens mais non par Dieu…

 Dans Wikipédia, voici comment est défini le Cessationisme:

 "Dans la théologie chrétienne, le Cessationisme est la position théologique selon laquelle les miracles et les dons du Saint-Esprit, comme la glossolalie, la prophétie ou la guérison, ont cessé très tôt dans l'histoire de l'Église." 

Toujours selon cette même doctrine, il est écrit aussi dans Wikipédia:

 "Selon cette doctrine, les dons du Saint-Esprit n’étaient indispensables que pour la fondation de l’Église chrétienne, puis ont disparu"

Cette définition du Cessationisme attire mon attention sur la question suivante: Les Saintes Écritures laissent elles vraiment de la place à l'idée que Dieu aurait annoncé quelque part dans sa Parole que les dons de langue(s), la prophétie ou la guérison ou tout autre dons de l'Esprit Saint disparaîtraient après la mort des apôtres au premier siècle

Je me pose cette question parce que le Seigneur a déclaré ceci dans Amos 3:7:

 "Car le Seigneur, l'Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes." (version Louis Segond)

"ADONAI, Dieu, ne fait rien sans révéler son plan à ses serviteurs les prophètes." ( Amos 3:7 ) (Version: 'La Bible Juive complète' 'Une nouvelle version de la Bible par David H. Stern')

Les Cessationistes diront, mais oui ! nous en avons un verset qui nous enseigne que Dieu, par Paul, a dit que les dons disparaîtront.
Voici donc ce verset vedette que les adeptes de cette doctrine utilisent pour appuyer leurs dires:

"La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra." ( 1 Corinthiens 13:8 )

Malheureusement, ce verset est donné par les Cessationistes sans tenir compte du contexte réel. Ce contexte est le suivant: L'apôtre Paul explique que ces dons disparaîtrons effectivement quand ce qui est parfait (c'est-à-dire Jésus- Christ ) sera venu ( 1 Corinthiens 13:10 ). De quelle venue Paul parle-t-il ici si ce n'est de la deuxième venue de notre Seigneur Jésus-Christ qui viendra sur des nuées afin de nous enlever et nous prendre avec Lui? Ainsi, tous ces dons nommés dans 1 Corinthiens 12 n'aurons plus raison de persister puisqu'alors nous serons toujours avec Lui, le Parfait. Réalisez vous que Paul a écrit la première lettre aux Corinthiens  bien après l'ascension de Jésus pour retourner auprès du Père? Et la deuxième venue de Jésus n'a pas encore eu lieu à ce que je sache!
 Voici ce que la Concordance de Strong nous explique au numéro 5046 à propos du mot 'parfait' ('Teleios' en grec') apparaissant dans 1 Corinthiens 13:10 :
 
" the perfect state of all things, to be ushered in by the return of Christ from heaven1 Corinthians 13:10 (traduction française: " l'état parfait de toutes choses, pour être inauguré par le retour du Christ du ciel, 1 Corinthiens 13:10 "

En d'autres mots, le verset vedette (1 Corinthiens 13:10) utilisé par les partisans du Cessationisme pour montrer que la Parole de Dieu prouve que Dieu nous a averti d'avance que les dons allaient cesser d'être donnés au croyants après le premier siècle de notre ère ne tient pas la route
 

Aussi, n'est-il pas écrit que Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel?:

"Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel." ( Romains 11:29)

Au sujet de ce verset, voici ce qui est écrit dans la Concordance de Strong au numéro 5486 sur le mot 'dons' ou "charisma" en grec concernant  ce passage de Romains 11:29 :

" pluriel des nombreuses bénédictions du salut chrétienRomains 11:29"

Ensuite suivant cette définition trouvée dans la Concordance de Strong, il est écrit également que l'apôtre Paul utilise le mot 'Charisma' dans le contexte suivant:

"au sens technique paulinien χαρίσματα (UNE. V. cadeaux) désigne "des pouvoirs extraordinaires, distinguant certains chrétiens et leur permettant de servir l'église du Christ, dont la réception est due à la puissance de la grâce divine opérant dans leurs âmes par le Saint-Esprit " ( cf. Cremer dans Herzog édition 2 vol. v. 10ff, sous le mot Geistesgaben ): Romains 12: 61 Corinthiens 1: 71 Corinthiens 12: 4, 311 Pierre 4:10"

Certains Cessationistes prétendent même que le parler en langue est devenu satanique chez les chrétiens qui le pratiquent de nos jours. Alors je réponds à cela par Matthieu 7:7-11:

"Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du painOu, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpentSi donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent."

Un autre argument des Cessationistes que je voudrais discuter est le suivant: Ils donnent de nombreux exemples prouvant que Dieu change sa façon de procéder dans l'histoire de la Bible et ils appliquent ces faits pour dire que Dieu a arrêté également les dons de 1 Corinthiens 12: Ils citent entre autre les 4 faits suivants:

1- Avant le déluge, Dieu n'a pas permis aux hommes de manger de la viande (Genèse 1:29). Après le déluge, il leur a donné la permission d'en manger (Genèse 3-4).

2- Durant les 40 ans dans le désert les Israélites on mangé de la manne, mais quand ils sont entré en terre promise, ils ont dû dépendre uniquement de la culture et l'élevage des animaux pour manger (Josué 5:12).

3- En passant de l'Ancienne à la Nouvelle Alliance, Dieu a élargi les bénéfices de l'Alliance à tous les peuples de la terre. Dans l'Ancienne Alliance, cela n'était pas possible. (Actes 11:18)

4- Quand Jésus est venu pour nous sauver, il a été présenté comme l'Agneau de Dieu ( Jean 1:36) tandis que lors de son retour, il apparaîtra comme le puissant Lion de Juda ( Genèse 9:49)  ou Roi des rois ( Apocalypse 19:16).

Le point important à retenir à propos de ces 4 exemples et de tous les autres exemples possibles donnés par les partisans du Cessationisme est que Dieu les a annoncés dans sa Parole et qu'ils se sont produit réellement, tandis que le Cessationisme a été annoncé avec l'argument de 1 Corinthiens 13:8 et que ça ne peut pas et ça ne s'est pas encore produit jusqu'à ce jour, (voir les explications données plus haut). Si on met le verset dans son contexte exact, la cessation des dons de 1 Corinthiens 12 aura lieu seulement quand Jésus reviendra chercher son Épouse, pas avant. 

Pour finir, avons-nous fini d'aller par tout le monde et prêcher la Bonne Nouvelle à toute la création ? ( Marc 16:15) Si non, alors " Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: En mon nom, ils chasseront les démons; ils parlerons de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris" ( Marc 16:17)

Et Paul de rajouter: "Je rend grâces à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous;" ( 1Corinthiens 14:18, le mot langue est traduit au pluriel dans la version King James et dans d'autres versions) et aussi "Ainsi donc, frères, aspirez au don de prophétie, et n'empêchez pas de parler en langues" ( 1 Corinthiens 14:39 )

Soyez bénis!

lundi 19 février 2024

Suite de la 'Lettre à un frère dans le Seigneur à propos du parler en langue' du 13 février 2024

 

Cher frère en Jésus ,

Tu as répondu ceci au point 1 suite à notre lettre datant du 13 février dernier concernant le parler en langue (voir https://pepitesdordelaparole.blogspot.com/2024/02/lettre-un-frere-dans-le-seigneur-propos.html ) : "1-L’église de Corinthe utilise le parler en langues dans le chaos le plus total ."

 Il y a du vrai en ce que tu dis qu’il y a du désordre, mais c’est pas mal exagéré de dire que les trois chapitres en question (chapitres 12, 13 et 14 de 1 Corinthiens) en parlent et que c’est un chaos total. Seul le chapitre 14 en parle réellement. Le chapitre 12 définit surtout les dons spirituels et le chapitre 13 parle surtout de l’importance de l’amour qui doit être toujours en premier, sinon les dons spirituels ne servent à rien. Le chapitre 14 commence avec ceci : 

« Recherchez la charité. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. »

Paul n’a pas écrit qu’il faut aspirer seulement au don de prophétie, mais aux dons (c’est au pluriel). Il parle donc de tous les dons mentionnés dans 1 Corinthiens 12. Il est évident que le don de prophétie, dans une assemblée est très utile tandis que le don des langues est considéré comme inutile pour l’assemblée s’il n’y a pas d’interprétation. Par contre, tu ne pourras jamais effacer les Écrits de Paul inspirés par le Saint-Esprit. :

« En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. » (1 Corinthiens 14:2).

Ce genre de parler en langue que mentionne Paul n’est pas utile vraiment pour l’assemblée s’il n’est pas suivi du don d’interprétation, mais il est très utile pour nous dans le contexte de notre temps personnel dans le lieu secret avec le Père et le Fils de Dieu. Pourquoi? Parce que Paul a rajouté au verset 4:

« Celui qui parle en langue s’édifie lui-même; celui qui prophétise édifie l’Église » (1 Corinthiens 14:4)

Le Seigneur a donc pourvu un moyen d’ édification pour L’Église elle-même en tant que corps de Christ (surtout et pas exclusivement par la prophétie) mais il a pourvu aussi un moyen (mais pas le seul) pour que chaque enfant de Dieu soit personnellement édifié par le parler en langue .

Paul n’est pas contre le parler en langue puisqu’il dit dans 1 Corinthiens 14:5 qu’il désire que nous parlions tous en langue. Plus loin il dit :

« Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous » Donc, nous comprenons que Paul parle en langue régulièrement ou très souvent lorsqu’ il est en prière dans son lieu secret avec Dieu, mais quand il est dans l’Église, il préfère parler avec son intelligence au lieu de parler par l’esprit (voir 1 Corinthiens 14:14-15).

« Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il lui demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson? Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » ( Luc 11:10-13) :

Ici, dans ce passage, l’Évangéliste Luc écrit que si nous demandons l’Esprit Saint au Père céleste il n’hésitera pas à nous l’accorder parce qu’il sait donner de bonnes choses à ses enfants . On peut donc demander, par la foi, non seulement son Saint-Esprit, mais également tous les dons du Saint-Esprit (y compris le parler en langue) parce qu’il sait donner de bonnes choses à ses enfants.

Pour finir, ce que Dieu a établi pour le bien de ses enfants, est-ce à nous de décider quand ces bienfaits (par exemple les dons spirituels ) doivent arrêter ou disparaître à travers l’histoire de l’Église? C’est Lui qui sait! Pas nous! N’est-ce pas? 

Le parler en langue et tous les autres dons spirituels n’ont pas disparus après les apôtres. Il s’agit de lire l’histoire chrétienne à propos de différents groupes comme les Vaudois, certains Jansénistes, les Camisards (https://www.servir.caef.net/?p=7382 ) et même chez les premiers QuakersLire aussi le résumé de l’histoire du parler en langue à l’adresse suivante  : https://www.newworldencyclopedia.org/entry/Glossolalia

« Aujourd’hui, nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12). Aujourd’hui, en 2024, nous connaissons encore en partie, mais quand nous verront (après notre résurrection et/ou notre enlèvement ) Dieu face à face, nous n’aurons plus besoin des prophéties ni des langues ni de la connaissance (1 Corinthiens 13:8-9)

« De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit ( de Dieu en nous ) lui-même intercède par des soupirs inexprimables (le parler en langue); et celui (le Père) qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon (la volonté de) Dieu qu’il (le Saint- Esprit) intercède en faveur des saints (c’est-à-dire nous les enfants de Dieu). » (Romains 8:26-27)

(voir aussi 1 Corinthiens 2:11) : « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. »

N’attristons donc pas le Saint-Esprit de Dieu (Éphésiens 4:30) en levant le nez sur les dons spirituels qu’il met toujours à notre disposition pour le servir pleinement et pour nous édifier!

Cher frère, nous ne désirons pas t'importuner plus longtemps avec nos convictions sur ce sujet si controversé. Si tu désires que nous ne t'écrivions plus concernant ce sujet précis, fais nous le savoir et nous respecterons ta décision.

Louis et Murielle