Selon les paroles mêmes de Jésus, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que Jean-Baptiste. Le mot ''petit'' utilisé dans ce verset correspond dans le grec au mot ''mikros'' qui signifie ''petit en influence ou en rang'' tandis que le mot ''grand'' dans ce verset correspond au mot ''meizon'' qui veut dire ''excellent ou supérieur''. Pour comprendre cette déclaration de Jésus, j'aimerais attirer votre attention sur le moment où Jésus a déclaré cette affirmation. Jean-Baptiste était en prison et avait envoyé ses disciples demander à Jésus s'il était celui qui devait venir ou s'il devait en attendre un autre.(Matthieu 11:3). Pourtant, avant d'être jeté en prison, Jean-Baptiste avait vu l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe sur Jésus le jour de son baptême et il avait entendu la voix du Père qui disait: ''Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection''( Jean 1:32 et Matthieu 3:17).
Il faut donc l'admettre, dans la prison où il se trouvait à ce moment là, Jean-Baptiste était malheureusement envahi par le doute. Il n'aurait pas dû avoir besoin d'être rassuré, avoir besoin de savoir si Jésus était vraiment le messie. La réponse immédiate de Jésus était tout de même imprégnée de miséricorde. Il a voulu le rassurer en lui faisant dire par ses disciples que les aveugles voient, les boiteux marchent... etc., mais, immédiatement après, il l'a doucement incité à ne pas céder au doute par cette parole inattendue:
''Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute'' (Matthieu 11:6)
Jean-Baptiste avait besoin d'entendre cette dernière parole car le Seigneur châtie celui qu'il aime (Hébreux 12:6). Après le départ des disciples de Jean-Baptiste, Jésus a tenu à préciser à la foule qui l'écoutait que Jean-Baptiste était plus qu'un prophète. En effet, il était celui que le prophète Malachie avait annoncé (Malachie 3:1), celui qui devait préparer le chemin devant le Messie. Certes, l’œuvre de Jean-Baptiste était celle d'un grand (''meizon''). Malgré cela, Jésus tenait à enseigner à la foule une vérité fondamentale: Le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que Jean-Baptiste essentiellement à cause de sa foi à propos de qui est Jésus, cette foi n'étant pas teintée de doute, comme c'est le cas pour tout enfant de Dieu, . En effet, tout enfant de Dieu reconnaît que Jésus est le Messie, qu'il est celui qui devait venir et que c'est par la grâce qu'il est sauvé, par le moyen de la foi, et que cela ne vient pas de lui, que ce n'est pas par ses œuvres même s'il avait accompli des œuvres aussi grandes que celles de Jean-Baptiste (Éphésiens 2:8-9). Est-ce que Jean-Baptiste a continué à douter? Je ne crois pas. Les paroles de Jésus rapportées par ses disciples ont certainement eu leur effet bénéfique.
Tout comme Abraham, Isaac et Jacob qui sont des champions de la foi, Jean-Baptiste sera sûrement assis à la table du Seigneur au grand festin de la noce en tant qu'ami de l'époux (Matthieu 8:11)
''Vous-mêmes m’êtes témoins que j'ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse et que je diminue. (Jean 3:28-30)
''Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute'' (Matthieu 11:6)
Jean-Baptiste avait besoin d'entendre cette dernière parole car le Seigneur châtie celui qu'il aime (Hébreux 12:6). Après le départ des disciples de Jean-Baptiste, Jésus a tenu à préciser à la foule qui l'écoutait que Jean-Baptiste était plus qu'un prophète. En effet, il était celui que le prophète Malachie avait annoncé (Malachie 3:1), celui qui devait préparer le chemin devant le Messie. Certes, l’œuvre de Jean-Baptiste était celle d'un grand (''meizon''). Malgré cela, Jésus tenait à enseigner à la foule une vérité fondamentale: Le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que Jean-Baptiste essentiellement à cause de sa foi à propos de qui est Jésus, cette foi n'étant pas teintée de doute, comme c'est le cas pour tout enfant de Dieu, . En effet, tout enfant de Dieu reconnaît que Jésus est le Messie, qu'il est celui qui devait venir et que c'est par la grâce qu'il est sauvé, par le moyen de la foi, et que cela ne vient pas de lui, que ce n'est pas par ses œuvres même s'il avait accompli des œuvres aussi grandes que celles de Jean-Baptiste (Éphésiens 2:8-9). Est-ce que Jean-Baptiste a continué à douter? Je ne crois pas. Les paroles de Jésus rapportées par ses disciples ont certainement eu leur effet bénéfique.
Tout comme Abraham, Isaac et Jacob qui sont des champions de la foi, Jean-Baptiste sera sûrement assis à la table du Seigneur au grand festin de la noce en tant qu'ami de l'époux (Matthieu 8:11)
''Vous-mêmes m’êtes témoins que j'ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse et que je diminue. (Jean 3:28-30)
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