Les adeptes du "kingdom now" et bien d'autres chrétiens prétendent qu'il est important de "faire du combat spirituel" contre l'ennemi de Dieu, c'est-à-dire le diable et ses démons. Jusqu'à un certain point, je suis d'accord avec eux. Là où je ne suis pas d'accord, c'est surtout contre quels mauvais esprits et comment on doit le faire. Ce que plusieurs adeptes du "kingdom now" appellent "strategic-level spiritual warfare" est un type de combat spirituel différent de celui que la Bible préconise. Cette pratique très populaire dans les églises associées au mouvement "New Apostolic Reformation" (qui fait la promotion de l'idéologie du "kingdom now") et qui a pour principal dirigeant C. Peter Wagner, consiste souvent à se rendre dans le site le plus élevé d'une cité, d'une région ou d'une nation, sur le haut d'une montagne par exemple, pour tenter de lier les mauvais esprits territoriaux, ou si on l'exprime différemment, les démons de haut rang (principautés, autorités, puissances) qui règnent sur une cité, une région ou une nation spécifique. Le but derrière cette pratique serait de briser l'emprise de ces démons territoriaux afin de permettre aux gens qui vivent dans cette ville, région ou nation de répondre librement et massivement à l'Évangile.
L'approche à considérer pour juger du bien fondé de cette pratique est toujours la même: est-ce que la Parole de Dieu soutient ces pratiques? Est-ce anecdotique dans un contexte précis ou est-ce une pratique courante? Les acteurs du Nouveau Testament approuvent-ils ou recommandent-ils de les appliquer? Quand on se pose ces questions concernant le "strategic-level spiritual warfare", la réponse est encore définitivement "non".
La Bible enseigne qu'il faut faire du combat spirituel sur un plan personnel, mais pas le "strategic-level spiritual warfare". Les partisants du "kingdom now" utilisent le verset 12 du chapitre 6 de la lettre aux Éphesiens pour justifier ce "strategic-level spiritual warfare":
"Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde des ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes." Éphésiens 6:12
Si on étudie ce verset dans son contexte, on peut réaliser rapidement que cette lutte est d'ordre personnelle et qu'elle a pour but unique de "tenir ferme contre les ruses du diable" (Éphésiens 6:11). Il n'y a rien dans ces versets qui démontre que l'apôtre Paul recommande aux Éphésiens de pratiquer le "stratégic-level spiritual warfare" pour dégager le terrain afin d'évangéliser une cité ou une région ou une nation. Il est important de noter que le verset 12 commence par le mot "Car" en référence à ce qui vient d'être dit au verset précédent, c'est-à-dire:
"Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de tenir ferme contre les ruses du diable. Car...". (Éphésiens 6:11)
Il est donc primordial de revêtir l'armure du chrétien en tout temps pour ne pas laisser le diable ou ses lieutenants nous entraîner, par leurs ruses, vers le désastre:
"C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté." (Éphésiens 6:13).
Certains affirmeront également que les versets 18 et 19 du chapitre 6 d'Éphésiens supportent la thèse du "stategic-level spiritual warfare":
"Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu'il me soit donné, quand j'ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l'Évangile" (Éphésiens 6:18-19)
Encore une fois, il n'est pas question dans ces deux versets de lier des esprits territoriaux. Il est question plutôt de demander à Dieu de faire en sorte que le terrain soit dégagé pour que Paul puisse annoncer librement le mystère de l'Évangile. Dieu ne nous a pas donné l'autorité pour faire ce type de combat. Cependant, Dieu nous a donné l'autorité pour chasser des démons chez des individus.Cela est différent que de lier des esprits territoriaux telles les dominations, les principautés et les esprits méchants dans les lieux célestes.(voir Marc 16:17).
Un autre passage de la Bible, cette fois-ci dans l'Ancien Testament, est utilisé par ceux qui préconisent le "strategic-level spiritual warfare". Il s'agit des versets 12 à 14 du chapitre 10 du livre de Daniel.
"Il me dit:Daniel, ne crains rien; car dès le premier jour où tu as eu à coeur de comprendre, et de t'humillier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles, que je viens. Le chef du royaume de Perse m'a résisté 21 jours; mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps; car la vision concerne encore ces temps-là." (Daniel 10:12-14).
Ce qu'on apprend de ce passage biblique est qu'il s'était déroulé un combat d'une durée de 21 jours entre l'archange Micaël et le chef du royaume de Perse qu'on peut considérer comme un lieutenant haut gradé dans l'armée du diable puisqu'il dominait sur toute la Perse. Force est de constater que le combat n'a pas eu lieu entre Daniel et ce chef du royaume de Perse, mais entre l'archange Micaël et ce lieutenant du diable. Daniel n'a donc pas pratiqué le "strategic-level spiritual warfare". En fait, il ignorait tout de ce combat. C'est l'ange lui ayant adressé la parole dans ce passage qui le lui a appris. Daniel n'a donc jamais défié d'une façon consciente le Prince de Perse. Enfin, ce passage nous apprend, certes, qu'il existe des esprits territoriaux, mais cela ne nous donne pas pour autant l'autorité de les combattre. Dieu s'en occupe.
Le passage de Jude 8-11 nous met en garde, en quelque sorte, contre le fait même d'injurier les "gloires", c'est-à-dire les anges déchus de haut grade:
"Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l'autorité et injurient les gloires. Or, l'archange Michel, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n'osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime! Eux, au contraire, ils parlent d'une manière injurieuse de ce qu'ils ignorent...Malheur à eux..." (Jude 8-11) (voir aussi 2Pierre 2:10-11).
Est-ce dangereux de s'attaquer à ces esprits territoriaux? Il n'y a pas à ma connaissance de versets bibliques qui pourraient l'affirmer à part ces deux passages mentionnés plus haut (Jude 8-11 et 2 Pierre 2:10-11). Au pire, nous pourrions être exposés à des attaques puissantes de la part de ces entités démoniaques et y succomber. Au "mieux", notre initiative de libérer une ville entière en nous attaquant à ces entités aurait été un coup d'épée dans l'eau puisque, de toute façon, l'ennemi a une emprise sur tous les individus qui n'ont pas renoncé à leur péché (repentance réelle) et n'ont pas invité Jésus-Christ à être leur Sauveur et Seigneur.
Contentons-nous d'effectuer avec autorité les tâches ou missions que Dieu nous a clairement confiées: Proclamer l'Évangile (La Bonne Nouvelle), prier pour les malades afin qu'ils soient guéris, chasser les démons (chez des individus), former des disciples.
Bonjour, mon nom est Louis Charbonneau. Je suis un chrétien évangélique depuis 1983. J'habite à Québec, province de Québec, Canada. Je suis marié, père et grand-père. Sur ce blogue, vous pourrez lire des articles touchant divers sujets abordés dans la Parole de Dieu. Bonne lecture!

L'orpailleur de la Parole
mardi 11 décembre 2012
mercredi 28 novembre 2012
Le "mapping spirituel" ou "informed intercession"
Les partisans du " kingdom now" ou "prétorisme" (voir l'article précédant: Points de vue sur la fin des temps et le retour de Christ) mettent à l'oeuvre souvent une "stratégie" dite de préparation à l'évangélisation nommée "spiritual mapping" ou "informed intercession" ou, en français, "géostratégie spirituelle". Le "mapping spirituel" consiste en une recherche d'informations relatives à l'état spirituel d'une cité, d'une région ou d'un pays. Selon George Otis Jr. qui en est le principal promoteur (voir le site web du "Australian Prayer Network" à l'adresse suivante: http://ausprayernet.org.au/teaching/spiritual_mapping.php ), c'est une tentative de voir notre région comme elle est vraiment et non comme elle semble l'être. Il dit aussi que le mapping spirituel est la discipline du diagnostique identifiant les obstacles au réveil spirituel dans une communauté grâce à la prière fervente et à la recherche diligente.
Cindy Jacobs définit le "mapping spirituel" de la façon suivante:" C'est une étude sur une ville ou cité pour déceler toute incursion hostile accomplie par Satan empêchant la propagation de la Bonne Nouvelle de Christ".
Sur le site du Australian Prayer Network, on explique, dans ses grandes lignes, la façon de procéder:
1- Les "Gardiens ou Portiers" (Gatekeepers en anglais) comissionnent les "Observateurs ou Veilleurs" (Watchmen, en anglais) d'établir une carte spirituelle de leur communauté. Ces Gardiens agissent en couvrant spirituellement les Observateurs ou Veilleurs.
2- Les Observateurs,travaillant en équipe, intercèdent, font leurs recherches et colligent (rassemblent) les informations pertinentes
3- Les informations sont condensées en une série de rapports remis aux Gardiens
4- Les Gardiens décident des actions appropriées considérées comme nécessaires (pour enlever les obstacles à l'évangélisation). Par exemple: l'identification à la manière de la prière de Daniel (Daniel, chapitre 9), la repentance, le combat spirituel, la réconciliation.
5- Les Gardiens mènent et mobilisent les Observateurs dans les actions appropriées: marches de prière, sessions de louanges et adoration, combat spirituel (strategic level spiritual warfare), etc...
6- Les Gardiens participent à ces actions avec les Observateurs au lieu de les assigner seulement à ce travail.
La première question à se poser à propos du "mapping spirituel" est de voir si dans la Parole de Dieu une telle stratégie d'évangélisation est pratiquée de façon générale ou anecdotique. Est-ce que l'apôtre Pierre (l'apôtre des Juifs) ou l'apôtre Paul (l'apôtre des gentils ou païens) ont utilisés d'une façon systématique cette stratégie d'évangélisation à travers le monde connu de l'époque? Est-ce qu'ils ont dû se référer ou soumettre à des "Gardiens" pour savoir quelle méthode (marches de prière, combat spirituel, identification, etc...) utiliser pour évangéliser Jérusalem ou Éphèse ou Corinthe ou Rome ou d'autres villes dont il est question dans les Actes et les Épitres? Est-ce qu'ils ont dû faire une étude approfondie de l'historique spirituel et l'historique social de chaque ville qu'ils ont parcourue durant leurs voyages missionnaires? La réponse est définitivement non ! Leur vrai "Gardien" (Gatekeeper) n'était pas un homme. Leur "Gardien" était le Saint-Esprit. Voilà! C'est le Saint-Esprit qui détermine la marche à suivre dans tous les aspects de la vie chrétienne. Si les apôtres ont eu un grand succès, ce n'est pas à cause d'une ou des méthodes d'évangélisation en particulier, mais c'est à cause de leur obéissance au Saint-Esprit.
Saviez-vous que certaines des "Maisons de Prière" instituées un peu partout au Canada appliquent, avec de très bonnes intentions, certes, les méthodes du "mapping spirituel"? Certaines de ces méthodes, particulièrement celles qui sont reliées au combat spirituel (strategic level spiritual warfare), sont malheureusement discutables. Elles feront l'objet d'un prochain article.
Cette nouvelle vague d'évangélisation qui s'appuie trop souvent sur des raisonnnements d'hommes et non sur le Saint-Esprit risque dangereusement de mener une bonne portion du monde chrétien vers le Nouvel Age et l'Oecuménisme, préparant ainsi la voie de l'avènement de l'Antéchrist.
(À suivre)
Cindy Jacobs définit le "mapping spirituel" de la façon suivante:" C'est une étude sur une ville ou cité pour déceler toute incursion hostile accomplie par Satan empêchant la propagation de la Bonne Nouvelle de Christ".
Sur le site du Australian Prayer Network, on explique, dans ses grandes lignes, la façon de procéder:
1- Les "Gardiens ou Portiers" (Gatekeepers en anglais) comissionnent les "Observateurs ou Veilleurs" (Watchmen, en anglais) d'établir une carte spirituelle de leur communauté. Ces Gardiens agissent en couvrant spirituellement les Observateurs ou Veilleurs.
2- Les Observateurs,travaillant en équipe, intercèdent, font leurs recherches et colligent (rassemblent) les informations pertinentes
3- Les informations sont condensées en une série de rapports remis aux Gardiens
4- Les Gardiens décident des actions appropriées considérées comme nécessaires (pour enlever les obstacles à l'évangélisation). Par exemple: l'identification à la manière de la prière de Daniel (Daniel, chapitre 9), la repentance, le combat spirituel, la réconciliation.
5- Les Gardiens mènent et mobilisent les Observateurs dans les actions appropriées: marches de prière, sessions de louanges et adoration, combat spirituel (strategic level spiritual warfare), etc...
6- Les Gardiens participent à ces actions avec les Observateurs au lieu de les assigner seulement à ce travail.
La première question à se poser à propos du "mapping spirituel" est de voir si dans la Parole de Dieu une telle stratégie d'évangélisation est pratiquée de façon générale ou anecdotique. Est-ce que l'apôtre Pierre (l'apôtre des Juifs) ou l'apôtre Paul (l'apôtre des gentils ou païens) ont utilisés d'une façon systématique cette stratégie d'évangélisation à travers le monde connu de l'époque? Est-ce qu'ils ont dû se référer ou soumettre à des "Gardiens" pour savoir quelle méthode (marches de prière, combat spirituel, identification, etc...) utiliser pour évangéliser Jérusalem ou Éphèse ou Corinthe ou Rome ou d'autres villes dont il est question dans les Actes et les Épitres? Est-ce qu'ils ont dû faire une étude approfondie de l'historique spirituel et l'historique social de chaque ville qu'ils ont parcourue durant leurs voyages missionnaires? La réponse est définitivement non ! Leur vrai "Gardien" (Gatekeeper) n'était pas un homme. Leur "Gardien" était le Saint-Esprit. Voilà! C'est le Saint-Esprit qui détermine la marche à suivre dans tous les aspects de la vie chrétienne. Si les apôtres ont eu un grand succès, ce n'est pas à cause d'une ou des méthodes d'évangélisation en particulier, mais c'est à cause de leur obéissance au Saint-Esprit.
Saviez-vous que certaines des "Maisons de Prière" instituées un peu partout au Canada appliquent, avec de très bonnes intentions, certes, les méthodes du "mapping spirituel"? Certaines de ces méthodes, particulièrement celles qui sont reliées au combat spirituel (strategic level spiritual warfare), sont malheureusement discutables. Elles feront l'objet d'un prochain article.
Cette nouvelle vague d'évangélisation qui s'appuie trop souvent sur des raisonnnements d'hommes et non sur le Saint-Esprit risque dangereusement de mener une bonne portion du monde chrétien vers le Nouvel Age et l'Oecuménisme, préparant ainsi la voie de l'avènement de l'Antéchrist.
(À suivre)
mardi 23 octobre 2012
Points de vue sur la fin des temps et le retour de Christ
Une approche eschatologique à propos de la fin des temps et du retour de Christ ramasse de plus en plus d'adeptes au Québec et un peu partout dans le monde actuellement (surtout aux États-Unis et peut-être aussi en Angleterre). Il s'agit de la théologie du ''Kingdom Now'' ou ''Prétorisme partiel ou total'' ou encore le "Dominion theology". Leur interprétation des Écritures et de l'histoire du peuple juif au premier siècle après Jésus sur les sujets mentionnés mène, selon eux, à la conclusion que toutes (Prétorisme total) ou la plupart (Prétorisme partiel) des prophéties sur la fin des temps et le retour de Christ ont été accomplies au plus tard en l'année 70 après Jésus-Christ. Dans la logique de cette conclusion, les adeptes de cette approche eschatologique croient que le retour de Jésus est, dans les faits, déjà accompli et qu'il s'exprime dorénavant à travers son corps mystique qui est l'Église. C'est alors aux chrétiens, de toutes dénominations chrétiennes confondues (œcuménisme) de conquérir le monde non seulement sur le plan spirituel (ce qui serait souhaitable dans le respect de la bonne doctrine de l'Évangile, bien sûr !) mais aussi sur le plan socio-politique. Ce que l'on peut observer actuellement en politique américaine du côté des Républicains les plus zélés et en politique canadienne du côté de beaucoup de Conservateurs est le reflet de cette pensée eschatologique.
Il est vrai que Jésus-Christ nous a laissé une mission avant de monter au ciel.
"Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde." (Matthieu 28:19-20).
Mais cette mission se limitait à faire des disciples, les baptiser et les enseigner. Jésus n'a jamais dit qu'il fallait prendre absolument le contrôle des institutions sociales et politiques. Jésus n'a-t-il pas affirmé que son royaume n'est pas de ce monde ? (Jean 18:36).
La pensée des Prétoristes concernant le retour de Jésus n'est pas claire. Selon leur interprétation, Il (Jésus) est déjà revenu, on ne sait trop sous quelle forme, depuis l'an 70 de notre ère, mais son retour physique se ferait seulement lorsque et à la condition que son Église lui remette "clef en mains" le royaume restauré. Si c'était le cas, pourquoi Jésus a-t-il posé la question suivante?: "Mais quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" (Luc 18:8). Il n'est plus question dans l'esprit des adeptes du ''Kingdom Now'' d'un Jésus guerrier revenant assis sur un cheval blanc avec ses anges pour vaincre l'antéchrist (chapitre 19 de l'Apocalypse). Il est plutôt question d'un Jésus revenant (physiquement) pour cueillir le fruit du travail de ses disciples qui ont conquis le monde pour Lui avant son retour grâce à leurs bonnes œuvres socio-politico-religieuses. Ce n'est pas du tout ce que la Bible raconte. Pour eux, l'antéchrist aurait été l'empereur Néron et ses successeurs. Ces personnages étaient peut-être dirigés par l'esprit de l'antéchrist (voir 1Jean 2:18 et 22 ), mais ils n'étaient pas l'antéchrist que décrit le prophète Daniel (Daniel 9:26-27 ), l'apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens chapitre 2 et l'apôtre Jean dans l'Apocalypse.Vérifiez vous-même ! Allez à 2 Thessaloniciens 2:8-12. Paul décrit l'impie, l'antéchrist qui doit venir. Il ne ressemble pas beaucoup à Néron ou à ses successeurs. Leur apparition ne s'est pas faite "par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toute les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés" (2 thessaloniciens 2:8-10).
Les Prétoristes prétendent également que la "Grande tribulation" dont il est question dans Matthieu 24:21 a déja eu lieu sous Néron et ses successeurs.
"Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent et qu'il n'y en aura jamais." (Matthieu 24:21
Ils utilisent comme argument un texte d'Eusèbe (AD 263) sur l'Histoire de l'Église (livre 3:chapitre 7:vs 9) relatant la persécution des juifs à l'époque de la deuxième année du règne de Vespasien. Cet auteur raconte que l'historien Josèphe aurait évalué à environ 1,1 millions de personnes ayant péris à cause de cette persécution. Ce fut sans contredit un grande persécution, mais il y en a eu d'autres pires encore. On ne peut passer sous silence l'Holocauste de la deuxième guerre mondiale où environ 6 million de juifs ont été persécutés et mis à mort. De toute façon, le texte d'Eusèbe ne semble pas préciser s'il s'agit de juifs chrétiens ou non. Le texte de Matthieu chapitre 24 précise que la tribulation sera adressée aux chrétiens:
"Alors, on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom." (Matthieu 24:9)
Enfin, si le retour de Jésus-Christ a eu lieu aux alentours de l'an 70, ce n'est pas conforme à ce que Jésus a lui-même expliqué dans Matthieu 24:29-31:
"Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre."
Cette description du retour de Jésus est tout à fait spéciale. Rien de comparable n'a pu arriver à ce jour.À noter que si toutes les tribus de la terre auront à se lamenter, c'est que les chrétiens n'auront pas réussi à gagner le monde entier à la cause de Jésus.Loin de là.
Beaucoup d'autres aspects des erreurs (selon mon point de vue) de la théologie du Prétorisme n'ont pas été couverts dans cet article. J'invite donc les lecteurs à approfondir leurs connaissances sur le sujet en effectuant leurs propres recherches.
Il est vrai que Jésus-Christ nous a laissé une mission avant de monter au ciel.
"Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde." (Matthieu 28:19-20).
Mais cette mission se limitait à faire des disciples, les baptiser et les enseigner. Jésus n'a jamais dit qu'il fallait prendre absolument le contrôle des institutions sociales et politiques. Jésus n'a-t-il pas affirmé que son royaume n'est pas de ce monde ? (Jean 18:36).
La pensée des Prétoristes concernant le retour de Jésus n'est pas claire. Selon leur interprétation, Il (Jésus) est déjà revenu, on ne sait trop sous quelle forme, depuis l'an 70 de notre ère, mais son retour physique se ferait seulement lorsque et à la condition que son Église lui remette "clef en mains" le royaume restauré. Si c'était le cas, pourquoi Jésus a-t-il posé la question suivante?: "Mais quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" (Luc 18:8). Il n'est plus question dans l'esprit des adeptes du ''Kingdom Now'' d'un Jésus guerrier revenant assis sur un cheval blanc avec ses anges pour vaincre l'antéchrist (chapitre 19 de l'Apocalypse). Il est plutôt question d'un Jésus revenant (physiquement) pour cueillir le fruit du travail de ses disciples qui ont conquis le monde pour Lui avant son retour grâce à leurs bonnes œuvres socio-politico-religieuses. Ce n'est pas du tout ce que la Bible raconte. Pour eux, l'antéchrist aurait été l'empereur Néron et ses successeurs. Ces personnages étaient peut-être dirigés par l'esprit de l'antéchrist (voir 1Jean 2:18 et 22 ), mais ils n'étaient pas l'antéchrist que décrit le prophète Daniel (Daniel 9:26-27 ), l'apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens chapitre 2 et l'apôtre Jean dans l'Apocalypse.Vérifiez vous-même ! Allez à 2 Thessaloniciens 2:8-12. Paul décrit l'impie, l'antéchrist qui doit venir. Il ne ressemble pas beaucoup à Néron ou à ses successeurs. Leur apparition ne s'est pas faite "par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toute les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés" (2 thessaloniciens 2:8-10).
Les Prétoristes prétendent également que la "Grande tribulation" dont il est question dans Matthieu 24:21 a déja eu lieu sous Néron et ses successeurs.
"Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent et qu'il n'y en aura jamais." (Matthieu 24:21
Ils utilisent comme argument un texte d'Eusèbe (AD 263) sur l'Histoire de l'Église (livre 3:chapitre 7:vs 9) relatant la persécution des juifs à l'époque de la deuxième année du règne de Vespasien. Cet auteur raconte que l'historien Josèphe aurait évalué à environ 1,1 millions de personnes ayant péris à cause de cette persécution. Ce fut sans contredit un grande persécution, mais il y en a eu d'autres pires encore. On ne peut passer sous silence l'Holocauste de la deuxième guerre mondiale où environ 6 million de juifs ont été persécutés et mis à mort. De toute façon, le texte d'Eusèbe ne semble pas préciser s'il s'agit de juifs chrétiens ou non. Le texte de Matthieu chapitre 24 précise que la tribulation sera adressée aux chrétiens:
"Alors, on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom." (Matthieu 24:9)
Enfin, si le retour de Jésus-Christ a eu lieu aux alentours de l'an 70, ce n'est pas conforme à ce que Jésus a lui-même expliqué dans Matthieu 24:29-31:
"Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre."
Cette description du retour de Jésus est tout à fait spéciale. Rien de comparable n'a pu arriver à ce jour.À noter que si toutes les tribus de la terre auront à se lamenter, c'est que les chrétiens n'auront pas réussi à gagner le monde entier à la cause de Jésus.Loin de là.
Beaucoup d'autres aspects des erreurs (selon mon point de vue) de la théologie du Prétorisme n'ont pas été couverts dans cet article. J'invite donc les lecteurs à approfondir leurs connaissances sur le sujet en effectuant leurs propres recherches.
jeudi 13 septembre 2012
Les apôtres
Selon le site Biblique ''Bible GT (Great Treasures) le mot apôtre (apostolos; ἀπόστολος) utilisé dans le Nouveau Testament (ce mot apparaît 79 fois dans le Nouveau Testament et sur ce nombre, les auteurs Luc et Paul l'utilisent 68 fois) peut s'appliquer à quatre définitions ou contextes:
1- Un délégué, un messager, celui qui est envoyé avec des instructions ou ordres spécifiques (voir Jean 13:16; 2 Cor. 8:23 (ils sont les envoyés ou apostolos des églises); Phil. 2:25; Héb. 3:1 (Jésus-Christ, l'apôtre, l'envoyé de Dieu).
2- S'applique particulièrement aux 12 personnes que Christ a sélectionnées parmi la multitude de ses disciples a) ''pour les avoir avec lui '' b) ''et pour les envoyer prêcher'' c) ''avec le pouvoir de chasser les démons (et de guérir les malades, selon la version King James) (Voir Marc 3:14-15 et Matt. 10:8). D’autres références: Actes 1:26 et Apoc 21:14.
3- Paul semble lui-même se qualifier d'apôtre pour la raison suivante: C'est Christ lui-même qui l'a choisi:
'' Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts '' (Galates 1:1). 1:11
'' Car celui qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis a aussi fait de moi l'apôtre des païens '' (Galates 2:8)
'' Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N'ai-je pas vu Notre Seigneur? N'êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur? '' (1 Cor. 9:1)
D'autres versets comme 1 Cor. 15:8-10, 2 Cor. 12:12, 1 Tim. 2:7 et 2 Tim 1:11 appuient ainsi cette thèse selon laquelle un homme ne peut être déclaré apôtre que si Jésus-Christ lui-même ne lui est apparu pour l'établir dans ce ministère.
Plusieurs prétendent que le ministère d'apôtre surpasse tous les autres ministères en s'appuyant sur les versets 1 Corinthiens 12:28 et Éphésiens 4:11.
''Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs,...'' (1 Corinthiens 12:28)
Le mot ''premièrement'' dans 1 Corinthiens 12:28 vient du grec (protos ) et selon le ''Greek- english lexicon of the New Testament écrit par Joseph Henry Thayer'' (THAYER'S GREEK LEXICON, Electronic Database. Copyright © 2002, 2003, 2006, 2011 by Biblesoft, Inc. All rights reserved. Used by permission. BibleSoft.com ), est utilisé dans ce verset au genre neutre (ni masculin ni féminin) en tant qu'adverbe pour énumérer des items ou détails différents ou particuliers sans y accorder une priorité ou un ordre en importance (b. in enumerating several particulars ; first, then, etc.: Romans 3:2; 1 Corinthians 11:18; 1 Corinthians 12:28; Hebrews 7:2; James 3:17. Selon ces informations, il serait donc erroné de penser que le ministère d'apôtre surpasse tous les autres ministères.
4- Dans un sens plus large, plusieurs enseignants ou docteurs chrétiens éminents ont reçu le titre d'apôtre. Il y a certainement Barnabas qui est nommé ainsi dans Actes 14:14 et Silvain et Timothée dans 1 Thessaloniciens 2 :6 (7). Mais il faut quand même réaliser que ces trois personnes étaient des collaborateurs proches de l'apôtre Paul.
Qui sont donc nos apôtres d'aujourd'hui? Ce sont des fondateurs d'églises locales qui non seulement les ont établies et qui ont mis en place des dirigeants (pasteurs et autres ministères), mais qui continuent, par la suite, à les chapeauter, à les conseiller avec autorité comme l'apôtre Paul l'a fait pour les églises de Corinthes et Éphèse par exemple. Quand on lit l'histoire des missionnaires ou apôtres modernes comme Hudson Taylor et bien d'autres, on comprend qu'il ont eu un appel spécial de Dieu pour leur oeuvre apostolique (missionnaire).
Nous avons encore besoin des apôtres et des autres ministères ''jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ'' (Éphésiens 4:13)
samedi 7 juillet 2012
Le mariage, la séparation et le divorce, quelle est la pensée de Dieu sur ces sujets?
"À ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari (si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme." (1 Corinthiens 7:10-11)
Dans ce passage, l'apôtre Paul nous rappelle que le Seigneur lui-même a ordonné de ne point divorcer. Il a cependant laissé une porte ouverte à la séparation à la condition qu'il n'y ait point de remariage. On peut imaginer facilement, par exemple, qu'une femme battue a avantage à se séparer de son mari pour sa protection et celle de ses enfants, mais elle ou lui ne devrait pas se remarier. Mais quels sont les passages des Écritures qui démontrent que c'est le Seigneur lui-même qui a ordonné de ne pas divorcer et par la suite ne pas se remarier? Au chapitre 10 de l'Évangile de Marc, versets 2 à 12, on peut lire que les pharisiens ont abordé Jésus pour lui demander s'il était permis à un homme de répudier (divorcer) sa femme. D'abord, il leur a demandé ce que Moïse avait prescrit. Ils ont répondu que ce dernier avait permis d'écrire une lettre de divorce et de répudier. À cette réponse, voici ce que Jésus a répliqué:
"C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais, au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme; c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint." (Marc 10:5-9)
Jésus spécifie ici que c'est à cause de la dureté du cœur des hommes (et des femmes) que Moïse avait prescrit ce précepte. En réalité, Dieu ne voulait pas que l'homme prenne cette direction car le mariage implique que l'homme et la femme deviennent une seule chair. Il se passe donc quelque chose de spécial quand on se marie: Dieu prend deux êtres, un homme et une femme, et il les unit à un tel point qu'ils ne forment qu'un. On ne parle pas seulement de l'acte sexuel, il est question aussi d'une union spirituelle que l'homme (ou la femme) ne devrait pas briser: "Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint (Matthieu 19:6)."
Dans ce passage, l'apôtre Paul nous rappelle que le Seigneur lui-même a ordonné de ne point divorcer. Il a cependant laissé une porte ouverte à la séparation à la condition qu'il n'y ait point de remariage. On peut imaginer facilement, par exemple, qu'une femme battue a avantage à se séparer de son mari pour sa protection et celle de ses enfants, mais elle ou lui ne devrait pas se remarier. Mais quels sont les passages des Écritures qui démontrent que c'est le Seigneur lui-même qui a ordonné de ne pas divorcer et par la suite ne pas se remarier? Au chapitre 10 de l'Évangile de Marc, versets 2 à 12, on peut lire que les pharisiens ont abordé Jésus pour lui demander s'il était permis à un homme de répudier (divorcer) sa femme. D'abord, il leur a demandé ce que Moïse avait prescrit. Ils ont répondu que ce dernier avait permis d'écrire une lettre de divorce et de répudier. À cette réponse, voici ce que Jésus a répliqué:
"C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais, au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme; c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint." (Marc 10:5-9)
Jésus spécifie ici que c'est à cause de la dureté du cœur des hommes (et des femmes) que Moïse avait prescrit ce précepte. En réalité, Dieu ne voulait pas que l'homme prenne cette direction car le mariage implique que l'homme et la femme deviennent une seule chair. Il se passe donc quelque chose de spécial quand on se marie: Dieu prend deux êtres, un homme et une femme, et il les unit à un tel point qu'ils ne forment qu'un. On ne parle pas seulement de l'acte sexuel, il est question aussi d'une union spirituelle que l'homme (ou la femme) ne devrait pas briser: "Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint (Matthieu 19:6)."
En lisant Genèse 2:21-24 on constate qu'initialement, Dieu avait fait en sorte qu'Adam soit rendu incomplet en lui prenant une ''côte'', laquelle fut utilisée pour former Ève. Adam n'était donc pas entier sans Ève et inversement, Ève n'était pas entière sans Adam. Dieu a donc institué le mariage pour que l'homme et la femme se complètent, du moins physiquement, mais aussi spirituellement puisqu'il n'est pas dit que Dieu souffla un souffle de vie (âme et esprit) dans les narines de Ève comme il l'avait fait pour Adam (voir Genèse 2:7). Une portion égale de ce souffle de vie (âme et esprit) était déjà dans les cellules d'Adam qui ont été utilisées par le plus grand biotechnologiste de l’univers (Dieu le Père et son Fils Jésus) pour former Ève.
Que faire si nous sommes déjà divorcés ou séparés et qu'il nous est insupportable de vivre seul? L'apôtre Paul semble nous indiquer une solution ultime:
'' À ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi. Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler.'' (1 Corinthiens 7:8-9)
Pendant qu'il en est encore temps, demandons au Seigneur d'adoucir nos cœurs pour éviter la séparation ou le divorce!
Quand un homme et une femme s'unissent par les liens du mariage officiel devant Dieu et devant les hommes, ils deviennent ainsi entiers du point de vue physique et spirituel.
Voyez la comparaison suivante: Une corde à un brin (célibat), ce n'est pas vraiment solide sans la grâce de Dieu. Une corde à deux brins (l’union libre entre un homme et une femme sans impliquer solennellement Dieu devant les hommes (les humains)) résiste un peu mieux à la tension mais les différents soucis de la vie sont souvent la cause d'une séparation ou d'un divorce. Mais une corde à trois brins est très résistante parce que l' homme et la femme sont unis solennellement par les liens du mariage devant Dieu et devant les hommes et ils font confiance (mettent leur foi en action) quotidiennement en Dieu. C'est la corde à trois brins.
Il y a beaucoup de divorces de nos jours autant dans les milieux chrétiens que non-chrétiens. Comme au temps de Moïse, la raison principale de cet état de fait est la dureté du cœur des hommes et/ou des femmes. Il est clair dans les Écritures que Dieu préfère de loin que l'homme et la femme se réconcilient en adoucissant leur cœur ou du moins que la séparation ne soit pas suivie d'un remariage. C'est peut-être le sens qu'il faut donner pour cette dernière option (séparation sans se remarier) au passage suivant surligné et en caractères gras de Matthieu 19:12 :
''Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.''
''Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.''
Que faire si nous sommes déjà divorcés ou séparés et qu'il nous est insupportable de vivre seul? L'apôtre Paul semble nous indiquer une solution ultime:
'' À ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi. Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler.'' (1 Corinthiens 7:8-9)
Pendant qu'il en est encore temps, demandons au Seigneur d'adoucir nos cœurs pour éviter la séparation ou le divorce!
jeudi 7 juin 2012
Notre accès au royaume des cieux
Le passage de l'Évangile de Matthieu, chapitre 18, versets 1 à 14, nous révèle deux conditions essentielles pour assurer notre accès au royaume des cieux. Au verset 1, les disciples ont demandé à Jésus qui est le plus grand dans le royaume des cieux. Et Jésus, ayant appelé un petit enfant pour le placer au milieu d'eux leur répondit:
''Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.''
Le verbe se convertir est issu du mot grec ''strépho'' signifiant se détourner de notre ancienne façon de nous comporter ou encore changer notre façon de penser. Donc, quand on est converti, notre façon de nous comporter se transforme: si nous étions malhonnête, nous avons le désir authentique maintenant de devenir honnêtes.Si nous mentions, nous voulons maintenant dire la vérité. Nous ne sommes plus aveuglés par les ténèbres du passé et notre intelligence est renouvelée par l'action du Saint-Esprit en nous.
''Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.'' (Romains 12:2)
Il (Dieu) nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit,... (Tite 3:5)
Il (Dieu) nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit,... (Tite 3:5)
''Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité...'' (Jean 16:13)
Le mot grec utilisé pour ''petits enfants'' est ''païdion'' et il signifie bébé un peu plus avancé en âge qu'un enfant venant de naître. Ces derniers sont complètement dépendants de leurs parents en ce qui concerne pratiquement tous les aspects de leur vie : amour, alimentation, hygiène, confort du foyer... et ils sont sans malice (voir 1 Corinthiens 14:20). Pour devenir comme un petit enfant, il faut donc abandonner notre indépendance et remettre notre vie complète entre les mains de notre Sauveur. Cela demande une bonne dose d'humilité et de confiance. Adam et Ève étaient comme des petits enfants dans le jardin d'Éden jusqu'à ce que naisse en eux un désir d'indépendance:
Donc, quand nous pensons que nous pouvons mener notre propre barque, ne mettant pas notre entière confiance en Dieu comme le ferait un petit enfant avec ses parents, c'est un obstacle à notre entrée dans le royaume des cieux.
Pour finir, aux versets 6 à 9, Jésus nous a mis en garde contre tout ce qui pourrait scandaliser les petits enfants qui croient en lui. En lien avec ce sujet, aux versets 8 et 9, il a dit: '' Mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot (verset 8) ou n'ayant qu'un œil (verset 9) que d'avoir deux pieds ou deux mains (verset 8) ou que d'avoir deux yeux (verset 9) et d'être jeté dans le feu éternel (verset 8) ou et d'être jeté dans le feu de la géhenne (verset 9)." Il serait intéressant de souligner que l'expression ''entrer dans la vie'' veut dire spécifiquement ici (selon ''A greek-english lexicon of the new testament'' de Joseph Henry Thayer, Editions Zondervan au mot ''Zoé'') passer de notre séjour en tant que mortel sur la terre à notre séjour dans l'au-delà. Enlevons donc de notre vie tout ce qui pourrait être une occasion de scandale pour les petits enfants qui croient en Jésus. Ainsi, nous éviterons d'être jetés en enfer s'il n'y a pas eu de vrai repentance lorsque nous ''entrerons dans la vie''.
Le mot grec utilisé pour ''petits enfants'' est ''païdion'' et il signifie bébé un peu plus avancé en âge qu'un enfant venant de naître. Ces derniers sont complètement dépendants de leurs parents en ce qui concerne pratiquement tous les aspects de leur vie : amour, alimentation, hygiène, confort du foyer... et ils sont sans malice (voir 1 Corinthiens 14:20). Pour devenir comme un petit enfant, il faut donc abandonner notre indépendance et remettre notre vie complète entre les mains de notre Sauveur. Cela demande une bonne dose d'humilité et de confiance. Adam et Ève étaient comme des petits enfants dans le jardin d'Éden jusqu'à ce que naisse en eux un désir d'indépendance:
''Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.'' (Genèse 3:4-6)
Donc, quand nous pensons que nous pouvons mener notre propre barque, ne mettant pas notre entière confiance en Dieu comme le ferait un petit enfant avec ses parents, c'est un obstacle à notre entrée dans le royaume des cieux.
Pour finir, aux versets 6 à 9, Jésus nous a mis en garde contre tout ce qui pourrait scandaliser les petits enfants qui croient en lui. En lien avec ce sujet, aux versets 8 et 9, il a dit: '' Mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot (verset 8) ou n'ayant qu'un œil (verset 9) que d'avoir deux pieds ou deux mains (verset 8) ou que d'avoir deux yeux (verset 9) et d'être jeté dans le feu éternel (verset 8) ou et d'être jeté dans le feu de la géhenne (verset 9)." Il serait intéressant de souligner que l'expression ''entrer dans la vie'' veut dire spécifiquement ici (selon ''A greek-english lexicon of the new testament'' de Joseph Henry Thayer, Editions Zondervan au mot ''Zoé'') passer de notre séjour en tant que mortel sur la terre à notre séjour dans l'au-delà. Enlevons donc de notre vie tout ce qui pourrait être une occasion de scandale pour les petits enfants qui croient en Jésus. Ainsi, nous éviterons d'être jetés en enfer s'il n'y a pas eu de vrai repentance lorsque nous ''entrerons dans la vie''.
mercredi 23 mai 2012
La vérité
La vérité, est-elle toujours bonne à dire? Il ne faut pas mélanger le fait de parler avec vérité et le fait de ''toujours'' dire scrupuleusement la vérité. Soyons clair ! le mensonge est du diable et il ne devrait jamais faire partie de notre vie (voir Jean 8:44; Apocalypse 22:15). Par contre, dire la vérité sur un sujet quand la situation ne s'y prête pas n'est pas toujours souhaitable. Il y a des circonstances dans la vie qui demandent de taire pour un moment la vérité sur un sujet afin ne pas démolir une autre personne par nos propos. Doit-ont briser le roseau cassé et éteindre le lumignon qui fume ? (voir Matthieu 12:20). Dieu ne prend-il pas plaisir à la miséricorde (Matthieu 12:7; Michée 7:18)? Faut-il dire, par exemple, à une personne dont le fils ou la fille vient tout juste de décéder, que ce dernier ou cette dernière n'ira pas au ciel parce qu'il ou elle a mené une vie de débauche ? Est-ce que la vérité dans ce cas doit être prononcée à tout prix, tout de suite, sur- le- champ? Il y a sûrement une autre occasion où le sujet pourra être abordé dans des circonstances plus appropriées et où la personne sera mieux disposée à écouter.
Faut-il faire l'équation suivante dans notre pensée: je ne suis pas honnête parce que je ne dis pas réellement à la personne ce qui me passe par la tête? Pouvons- nous réaliser que ce qui nous vient à la pensée n'est pas toujours vrai et exact? N'est-il pas écrit que le cœur de l'homme est tortueux (Jérémie 17:9) ? Dire ce que nous pensons n'est pas nécessairement synonyme de parler avec vérité.
Est-ce qu'on est menteur lorsqu'on demande pardon à une personne même si on est persuadé de ne pas être coupable à son égard? Christ n'a-t-il pas dit:''Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi'' (Matthieu 5: 40-42). Dans le fond, cette personne à qui on demande pardon est blessée et a besoin de paix. L'apôtre Paul dans son épitre aux Romains nous exhorte à être en paix avec tous les hommes ''s'il est possible, autant que cela dépend de vous'' (Romains 12:18). Alors, demander pardon à quelqu'un même quand on se croit non coupable peut être un acte d'amour et demande parfois une bonne dose d'humilité.
Parler avec vérité est donc parler en étant toujours guidé par l'Esprit de vérité qui est en nous (voir Jean 14:17), c'est-à-dire, l'Esprit Saint.
Faut-il faire l'équation suivante dans notre pensée: je ne suis pas honnête parce que je ne dis pas réellement à la personne ce qui me passe par la tête? Pouvons- nous réaliser que ce qui nous vient à la pensée n'est pas toujours vrai et exact? N'est-il pas écrit que le cœur de l'homme est tortueux (Jérémie 17:9) ? Dire ce que nous pensons n'est pas nécessairement synonyme de parler avec vérité.
Est-ce qu'on est menteur lorsqu'on demande pardon à une personne même si on est persuadé de ne pas être coupable à son égard? Christ n'a-t-il pas dit:''Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi'' (Matthieu 5: 40-42). Dans le fond, cette personne à qui on demande pardon est blessée et a besoin de paix. L'apôtre Paul dans son épitre aux Romains nous exhorte à être en paix avec tous les hommes ''s'il est possible, autant que cela dépend de vous'' (Romains 12:18). Alors, demander pardon à quelqu'un même quand on se croit non coupable peut être un acte d'amour et demande parfois une bonne dose d'humilité.
Parler avec vérité est donc parler en étant toujours guidé par l'Esprit de vérité qui est en nous (voir Jean 14:17), c'est-à-dire, l'Esprit Saint.
samedi 12 mai 2012
Je souperai avec lui, et lui avec moi
Il y a toute une différence entre le statu d'un croyant en Dieu avant et après la nouvelle naissance. Jésus n'a-t-il pas affirmé concernant Jean-Baptiste que : ''parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.'' (Matthieu 11:11). Est-ce que nous réalisons vraiment ce que Jésus a dit dans ce passage? Jean-Baptiste, plus qu'un prophète (voir Matthieu 11:10), était considéré moins grand que le plus petit (en importance...) dans le royaume des cieux.
Jésus a dit aussi dans Jean 15:15 à ses apôtres qu'il ne les appelait plus serviteurs: ''parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père.'' Certes, nous continuons quand même à être serviteurs de Dieu comme l'apôtre Pierre le rappelle en se qualifiant ainsi au début de sa deuxième épitre, mais en devenant cohéritiers avec Jésus-Christ (voir Romains 8:17) il se développe toutefois une relation intime qui n'existait pas avant notre nouvelle naissance.
C'est ce que nous pouvons observer en étudiant la différence contrastante entre le passage de Luc 17:7-8 et celui d'Apocalypse 3:20. Dans le premier cas, le serviteur prépare à manger pour le maître mais ne prend pas part à son repas. Dans le second cas, il y a échange d'intimité:
''Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.'' (Apocalypse 3:20)
Il y a une réciprocité ici qui dépasse de loin la simple relation d'un serviteur avec son maître. Nous avons l'occasion de participer à cette relation intime à tous les jours. Quand Christ soupe avec nous, il nous sert comme menu sa Parole:
''Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif'' (Jean 6:35)
''Jésus répondit: il est écrit: l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu'' (Matthieu 4:4)
Quand nous soupons avec lui, nous lui servons comme menu nos louanges, notre adoration et nos prières.
Quel festin !
Jésus a dit aussi dans Jean 15:15 à ses apôtres qu'il ne les appelait plus serviteurs: ''parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père.'' Certes, nous continuons quand même à être serviteurs de Dieu comme l'apôtre Pierre le rappelle en se qualifiant ainsi au début de sa deuxième épitre, mais en devenant cohéritiers avec Jésus-Christ (voir Romains 8:17) il se développe toutefois une relation intime qui n'existait pas avant notre nouvelle naissance.
C'est ce que nous pouvons observer en étudiant la différence contrastante entre le passage de Luc 17:7-8 et celui d'Apocalypse 3:20. Dans le premier cas, le serviteur prépare à manger pour le maître mais ne prend pas part à son repas. Dans le second cas, il y a échange d'intimité:
''Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.'' (Apocalypse 3:20)
Il y a une réciprocité ici qui dépasse de loin la simple relation d'un serviteur avec son maître. Nous avons l'occasion de participer à cette relation intime à tous les jours. Quand Christ soupe avec nous, il nous sert comme menu sa Parole:
''Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif'' (Jean 6:35)
''Jésus répondit: il est écrit: l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu'' (Matthieu 4:4)
Quand nous soupons avec lui, nous lui servons comme menu nos louanges, notre adoration et nos prières.
Quel festin !
mardi 1 mai 2012
Le sang de Jésus, 4ème partie
La Parole de Dieu nous enseigne que les chrétiens sont tous des sacrificateurs pour Dieu le Père.
''À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soit la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen !'' (Apocalypse 1:6) (voir aussi 1 Pierre 2:5; 2:9; Apocalypse 5:10)
La consécration des aspirants sacrificateurs de l'Ancienne Alliance exigeait entre autres qu'on accomplisse trois sacrifices impliquant le sang d'un animal qui devait couler: Un sacrifice d'expiation ou de propitiation, un holocauste et un sacrifice de consécration. (voir Lévitique chapitre 8)
Dans le sacrifice d'expiation ou propitiation, le taureau sacrifié devenait un substitut qui prenait sur lui tous les péchés actuels du futur sacrificateur (l'action de poser les mains sur la tête du taureau avant de l'égorger représente cette substitution; voir Exode 29:10). Le sang de l'animal était appliqué sur les quatre cornes de l'autel et était répandu au pied du même autel. Ainsi la nudité (le péché) de l'aspirant sacrificateur était couverte et Dieu était disposé à pardonner les péchés.
''Et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon'' (Hébreux 9:22)
Pourquoi faut-il disposer Dieu à nous pardonner? Parce que le péché en nous (et aussi notre incrédulité en Jésus) :
1- éveille sa colère (Ésaïe 5:24-25; Jérémie 4:4; Apocalypse 15:1; Romains 2:5; Jean 3:36)
2- Oblige Dieu, parce qu'il est Saint, à devenir notre adversaire:
3- Nos péchés font en sorte que sa face nous est cachée et que nous sommes séparés de Lui:
''Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter'' (Ésaïe 59:2)
Dans la Nouvelle Alliance, c'est Jésus qui s'est offert lui-même comme victime propitiatoire ou expiatoire:
''Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu'' (Romains 3:23)
''C'est lui (Jésus) que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire,afin de montrer sa justice...'' (Romains 3:25)
'' Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.'' (1 Jean 2:2)
'' Il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. (Colossiens 1:21)
L'holocauste était un sacrifice où encore une fois le sang de l'animal était répandu sur l'autel pour servir d'expiation (Exode 29:16 et Lévitique 1:4). Mais, il y avait plus que cela: le corps de l'animal (un bélier dans le cas de la consécration des sacrificateurs) était complètement brûlé sur l'autel. Toutes les parties du corps étaient consumées. Le message véhiculé ici est qu'il y avait une consécration totale de la victime à Dieu. C'est ce que Jésus a fait lui-même. Il s'est offert sans restrictions en obéissance au Père et nous aussi nous devons faire de même, c'est alors seulement que notre sacrifice sera d'une agréable odeur à Dieu.
''Je vous exhorte donc, frères par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.'' (Romains 12:1)
Le bélier immolé dans le troisième sacrifice était nommé bélier de consécration (Exode 29:22). Ce qui étonne à prime abord à propos de ce sacrifice de consécration pour devenir un sacrificateur est qu'on procédait aussi, en partie, de la même façon lorsqu'on désirait purifier un lépreux: la lèpre est un type du péché dans la Bible. Attention ! La purification ne signifie pas ici se défaire de la condamnation (c'est le sacrifice de la propitiation qui accomplit cela), elle a plutôt pour effet d'apporter au croyant la libération ou délivrance de la ''pollution'' du péché et de la culpabilité qui s'y rattache. En d'autres mots, ce sacrifice enlève les traces de ''saleté'' ou le dommage que le péché a causé à notre être intérieur et nous permet ainsi d'être en meilleure communion avec Dieu. Cette procédure commune à la purification du lépreux et à la consécration du sacrificateur consistait à prendre le sang d'un animal (bélier ou agneau ou tourterelle ou pigeon) et de l'appliquer sur le lobe de l'oreille droite (avec nos oreilles on peut entendre des paroles qui polluent notre âme) de l'aspirant sacrificateur ou du lépreux qui se purifiait, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil du pied droit de telle sorte qu'en touchant à ces extrémités, l'être au complet était compris dans la purification (Lévitique 8:22-24 et 14:14). À remarquer que ce rite de purification du lépreux était accompli après sa guérison physique constatée. Ce qui nous mène à dire que ce rite s'adressait à la purification de l'homme intérieur et non à celle du corps. Il en est ainsi pour nous: le sang de Jésus purifie notre âme de la pollution du péché.
'' Mais, si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de son Fils nous purifie de tout péché'' (1 Jn 1:7)
Ces trois sacrifices, Jésus les a accomplis en mourant sur la croix. Grâce à lui, nous sommes donc tous devenus des sacrificateurs du Dieu très haut.
''À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soit la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen !'' (Apocalypse 1:6) (voir aussi 1 Pierre 2:5; 2:9; Apocalypse 5:10)
La consécration des aspirants sacrificateurs de l'Ancienne Alliance exigeait entre autres qu'on accomplisse trois sacrifices impliquant le sang d'un animal qui devait couler: Un sacrifice d'expiation ou de propitiation, un holocauste et un sacrifice de consécration. (voir Lévitique chapitre 8)
Dans le sacrifice d'expiation ou propitiation, le taureau sacrifié devenait un substitut qui prenait sur lui tous les péchés actuels du futur sacrificateur (l'action de poser les mains sur la tête du taureau avant de l'égorger représente cette substitution; voir Exode 29:10). Le sang de l'animal était appliqué sur les quatre cornes de l'autel et était répandu au pied du même autel. Ainsi la nudité (le péché) de l'aspirant sacrificateur était couverte et Dieu était disposé à pardonner les péchés.
''Et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon'' (Hébreux 9:22)
Pourquoi faut-il disposer Dieu à nous pardonner? Parce que le péché en nous (et aussi notre incrédulité en Jésus) :
1- éveille sa colère (Ésaïe 5:24-25; Jérémie 4:4; Apocalypse 15:1; Romains 2:5; Jean 3:36)
2- Oblige Dieu, parce qu'il est Saint, à devenir notre adversaire:
''Mais ils ont été rebelles, ils ont attristé son esprit saint; et il est devenu leur ennemi, il a combattu contre eux''
(Ésaïe 63:10)3- Nos péchés font en sorte que sa face nous est cachée et que nous sommes séparés de Lui:
''Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter'' (Ésaïe 59:2)
Dans la Nouvelle Alliance, c'est Jésus qui s'est offert lui-même comme victime propitiatoire ou expiatoire:
''Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu'' (Romains 3:23)
''C'est lui (Jésus) que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire,afin de montrer sa justice...'' (Romains 3:25)
'' Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.'' (1 Jean 2:2)
'' Il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. (Colossiens 1:21)
L'holocauste était un sacrifice où encore une fois le sang de l'animal était répandu sur l'autel pour servir d'expiation (Exode 29:16 et Lévitique 1:4). Mais, il y avait plus que cela: le corps de l'animal (un bélier dans le cas de la consécration des sacrificateurs) était complètement brûlé sur l'autel. Toutes les parties du corps étaient consumées. Le message véhiculé ici est qu'il y avait une consécration totale de la victime à Dieu. C'est ce que Jésus a fait lui-même. Il s'est offert sans restrictions en obéissance au Père et nous aussi nous devons faire de même, c'est alors seulement que notre sacrifice sera d'une agréable odeur à Dieu.
''Je vous exhorte donc, frères par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.'' (Romains 12:1)
Le bélier immolé dans le troisième sacrifice était nommé bélier de consécration (Exode 29:22). Ce qui étonne à prime abord à propos de ce sacrifice de consécration pour devenir un sacrificateur est qu'on procédait aussi, en partie, de la même façon lorsqu'on désirait purifier un lépreux: la lèpre est un type du péché dans la Bible. Attention ! La purification ne signifie pas ici se défaire de la condamnation (c'est le sacrifice de la propitiation qui accomplit cela), elle a plutôt pour effet d'apporter au croyant la libération ou délivrance de la ''pollution'' du péché et de la culpabilité qui s'y rattache. En d'autres mots, ce sacrifice enlève les traces de ''saleté'' ou le dommage que le péché a causé à notre être intérieur et nous permet ainsi d'être en meilleure communion avec Dieu. Cette procédure commune à la purification du lépreux et à la consécration du sacrificateur consistait à prendre le sang d'un animal (bélier ou agneau ou tourterelle ou pigeon) et de l'appliquer sur le lobe de l'oreille droite (avec nos oreilles on peut entendre des paroles qui polluent notre âme) de l'aspirant sacrificateur ou du lépreux qui se purifiait, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil du pied droit de telle sorte qu'en touchant à ces extrémités, l'être au complet était compris dans la purification (Lévitique 8:22-24 et 14:14). À remarquer que ce rite de purification du lépreux était accompli après sa guérison physique constatée. Ce qui nous mène à dire que ce rite s'adressait à la purification de l'homme intérieur et non à celle du corps. Il en est ainsi pour nous: le sang de Jésus purifie notre âme de la pollution du péché.
'' Mais, si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de son Fils nous purifie de tout péché'' (1 Jn 1:7)
Ces trois sacrifices, Jésus les a accomplis en mourant sur la croix. Grâce à lui, nous sommes donc tous devenus des sacrificateurs du Dieu très haut.
dimanche 15 avril 2012
Le sang de Jésus, 3ème partie
Dans le livre d'Exode, au chapitre 12, il est question de l'institution de la Pâque juive. Il fallait, selon les instructions que Dieu avait données à Moïse, que chaque famille prenne un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an et qu'il soit immolé. On recueillait son sang dans un bassin et on en appliquait à l'aide d'un bouquet d'hysope sur le linteau et les deux poteaux de la porte de la maison. La raison donnée par Dieu était la suivante:
'' Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez: je verrai le sang, et je passerai par dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte. '' (Exode 12:13)
Pour comprendre ce passage biblique, il faut se remémorer toute l'histoire des dix plaies d'Égypte. Moïse avait reçu l'ordre de l'Éternel de se présenter devant le Pharaon d'Égypte pour exiger la délivrance de son peuple résidant en Égypte dans l'esclavage depuis plus de 400 ans (430 ans selon l'apôtre Paul dans l'épitre aux Galates, chap. 3, verset 17). Les neuf premières plaies d'Égypte n'ont pas convaincu entièrement le Pharaon de laisser partir le peuple Hébreux sans conditions. La dixième plaie était foudroyante: Dieu envoya un ange destructeur pour faire mourir tous les premier-nés de chaque famille d'Égypte à moins que ces derniers n'aient suivis les instructions d'appliquer le sang d'un agneau sur le linteau et les deux poteaux de la porte de leur maison comme Moïse l'avait ordonné.
Un des messages véhiculés par cette histoire biblique est que le sang de l'agneau sans défauts qui avait été immolé était un sang protecteur puisqu'il a protégé contre l'ange destructeur tous ceux qui l'ont appliqué sur le linteau et les poteaux de la porte principale de leur demeure et qui s'y sont réfugiés.
''Quand l'Éternel passera pour frapper l'Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Éternel passera pardessus la porte et il ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper.'' (Exode 12:23)
Qu'en est-il aujourd'hui du sang de l'Agneau de Dieu, du sang de Jésus-Christ de Nazareth? A-t'il lui aussi une valeur protectrice? Bien sûr que oui! Quand Dieu voit le sang de Jésus sur le linteau et les deux poteaux de la porte de notre cœur, il ne permet plus au destructeur d'entrer dans notre maison (notre être) pour nous frapper de mort à cause du péché dans notre vie. Je ne parle pas dans ce cas-ci de la mort corporelle mais de la seconde mort, de celle qui va nous séparer éternellement de la présence de Dieu (voir Apocalypse 20:6). Il nous sort de l'Égypte qui représente le royaume des ténèbres auquel nous appartenions (voir Éphésiens 2: 1-3) et nous amène, après un séjour plus ou moins long au désert de nos indécisions, incrédulités et résistances à sa volonté, vers la terre promise.
''Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour'' (Colossiens 1:13)
Nous commençons ainsi une vie nouvelle. C'est la raison pour laquelle Dieu a dit à Moïse et à Aaron: ''Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année.'' (Exode 12:2)
Enfin, tous ceux qui s'étaient réfugiés dans une maison dont le sang de l'agneau avait été appliqué sur le linteau et les deux poteaux de la porte étaient protégés sans égard à leur vie de péché. De même, dans un sens corporatif, le sang de Jésus, en sanctifiant les membres d'une même famille dont le père seulement est croyant ou la mère seulement est croyante, confère une sorte de protection ou patience plus grande à leur égard de la part de Dieu.
''Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints'' (1 Corinthiens 7:14)
à suivre...
'' Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez: je verrai le sang, et je passerai par dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte. '' (Exode 12:13)
Pour comprendre ce passage biblique, il faut se remémorer toute l'histoire des dix plaies d'Égypte. Moïse avait reçu l'ordre de l'Éternel de se présenter devant le Pharaon d'Égypte pour exiger la délivrance de son peuple résidant en Égypte dans l'esclavage depuis plus de 400 ans (430 ans selon l'apôtre Paul dans l'épitre aux Galates, chap. 3, verset 17). Les neuf premières plaies d'Égypte n'ont pas convaincu entièrement le Pharaon de laisser partir le peuple Hébreux sans conditions. La dixième plaie était foudroyante: Dieu envoya un ange destructeur pour faire mourir tous les premier-nés de chaque famille d'Égypte à moins que ces derniers n'aient suivis les instructions d'appliquer le sang d'un agneau sur le linteau et les deux poteaux de la porte de leur maison comme Moïse l'avait ordonné.
Un des messages véhiculés par cette histoire biblique est que le sang de l'agneau sans défauts qui avait été immolé était un sang protecteur puisqu'il a protégé contre l'ange destructeur tous ceux qui l'ont appliqué sur le linteau et les poteaux de la porte principale de leur demeure et qui s'y sont réfugiés.
''Quand l'Éternel passera pour frapper l'Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Éternel passera pardessus la porte et il ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper.'' (Exode 12:23)
Qu'en est-il aujourd'hui du sang de l'Agneau de Dieu, du sang de Jésus-Christ de Nazareth? A-t'il lui aussi une valeur protectrice? Bien sûr que oui! Quand Dieu voit le sang de Jésus sur le linteau et les deux poteaux de la porte de notre cœur, il ne permet plus au destructeur d'entrer dans notre maison (notre être) pour nous frapper de mort à cause du péché dans notre vie. Je ne parle pas dans ce cas-ci de la mort corporelle mais de la seconde mort, de celle qui va nous séparer éternellement de la présence de Dieu (voir Apocalypse 20:6). Il nous sort de l'Égypte qui représente le royaume des ténèbres auquel nous appartenions (voir Éphésiens 2: 1-3) et nous amène, après un séjour plus ou moins long au désert de nos indécisions, incrédulités et résistances à sa volonté, vers la terre promise.
''Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour'' (Colossiens 1:13)
Nous commençons ainsi une vie nouvelle. C'est la raison pour laquelle Dieu a dit à Moïse et à Aaron: ''Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année.'' (Exode 12:2)
Enfin, tous ceux qui s'étaient réfugiés dans une maison dont le sang de l'agneau avait été appliqué sur le linteau et les deux poteaux de la porte étaient protégés sans égard à leur vie de péché. De même, dans un sens corporatif, le sang de Jésus, en sanctifiant les membres d'une même famille dont le père seulement est croyant ou la mère seulement est croyante, confère une sorte de protection ou patience plus grande à leur égard de la part de Dieu.
''Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints'' (1 Corinthiens 7:14)
à suivre...
mercredi 28 mars 2012
Le sang de Jésus, 2ème partie
Maintenant, dans les temps anciens, quand on faisait une alliance importante entre deux familles ou tribus ou pays ou entre deux individus (par exemple quand on devenait frère de sang), il est connu que du sang devait couler de part et d'autre des représentants et on devait en boire au moins une goutte mêlée à une boisson . Jésus a institué la Nouvelle Alliance avec son sang en mourant sur la croix et il l'a déclenchée symboliquement le soir de la Sainte Cène de la façon suivante:
''Il (Jésus) prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâce, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés'' (Matthieu 26:27-28)
Dans un même ordre d'idée, quand Dieu fit alliance avec Abraham (et aussi plus tard avec Moïse), il lui ordonna ainsi qu'à ses descendants mâles nouveaux-nés de se faire circoncire en guise du signe de l'alliance entre lui et eux. La part de l'homme, en ce qui concerne l'effusion du sang, était de cette façon respectée temporairement. Aujourd'hui, avec la Nouvelle Alliance, toute personne qui s'identifie à Jésus-Christ dans sa mort et sa résurrection par la foi est considérée comme définitivement circoncise spirituellement:
La part de Dieu était aussi respectée temporairement avec l'effusion de sang d'animaux qui lui étaient offerts et qui, de toute façons, lui appartenaient (Psaumes 50:11 et 1 Chroniques 29:16) (La première fois, avec Abraham, cinq animaux ont été sacrifiés: une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans , un bélier de trois ans, une tourterelle et une colombe. Voir Genèse 15:9-10). Le problème avec ces animaux offerts à Dieu est qu'ils représentaient fort imparfaitement la part de l'effusion de sang provenant de Dieu. Mais avec la mort de son propre Fils, Jésus-Christ, sur la croix, le sacrifice et l'alliance sont devenus parfaits.
''C'est une figure pour le temps actuel, où l'on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu'à une époque de réformation. Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire qui n'est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. (Hébreux 9: 9-12)
à suivre...
''Il (Jésus) prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâce, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés'' (Matthieu 26:27-28)
Dans un même ordre d'idée, quand Dieu fit alliance avec Abraham (et aussi plus tard avec Moïse), il lui ordonna ainsi qu'à ses descendants mâles nouveaux-nés de se faire circoncire en guise du signe de l'alliance entre lui et eux. La part de l'homme, en ce qui concerne l'effusion du sang, était de cette façon respectée temporairement. Aujourd'hui, avec la Nouvelle Alliance, toute personne qui s'identifie à Jésus-Christ dans sa mort et sa résurrection par la foi est considérée comme définitivement circoncise spirituellement:
''Et c'est en lui (Jésus) que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts.'' (Colossiens 2:11-12)
''C'est une figure pour le temps actuel, où l'on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu'à une époque de réformation. Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire qui n'est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. (Hébreux 9: 9-12)
à suivre...
mercredi 21 mars 2012
Le sang de Jésus, 1 ère partie
Pour ce qui concerne l'Ancien testament, le premier évènement où il y a eu du sang qui a coulé est relaté dans le livre de la Genèse.
''L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.'' (Genèse 3:21). Il n'est pas dit dans ce verset que Dieu créa des habits de peau mais plutôt qu'il fit des habits de peau (le mot hébreu utilisé qui est traduit en français par le verbe faire est ''asâh'' tandis que le mot hébreux qu'on utilise pour le verbe créer est ''bârâ'' . Il fallut donc qu'il fasse mourir un ou des animaux et que leur sang coule avant d'en soutirer des habits de peau. Une ou des vies d'animaux (probablement les vies d'agneaux) ont été enlevées pour couvrir la nudité ou si on l'exprime autrement, pour couvrir l'état de pécheur du premier homme et de la première femme.
Après leur péché, Adam et Ève devinrent conscients qu'ils étaient nus; ils comprirent que leur corps était nu mais aussi qu'il y avait du mal en eux, qu'ils étaient différents.Ils n'étaient plus revêtus de la gloire de Dieu comme auparavant. Ils n'étaient pas nus seulement du point de vue physique, mais également du point de vue spirituel. En effet, avant leur chute, nos premiers ancêtres étaient nus physiquement mais non spirituellement. Il est dit dans Genèse 2:25, avant le péché originel, que l'homme et la femme étaient tous deux ''nus'' et qu'ils n'en avaient point honte. Le mot utilisé en hébreux est ''ârôm'' (prononcer aw-rome; référence no 6174 dans la concordance de Strong) et il signifie tout simplement nudité dans le sens physique. Ce mot dérive lui-même originalement d'un autre mot hébreux légèrement différent, ''âram'' (prononcer aw-ram; référence 6191) qui signifie rusé, mais dans un sens péjoratif comme malin, sournois, fourbe.C'est ce dernier mot hébreux qui est utilisé dans le verset 7 du chapitre 3 de la Genèse:
''Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.''
Dans l'épitre de Paul aux Galates (chapitre 3, versets 26 et 27), il est écrit que par la foi en Jésus-Christ, nous avons revêtu Christ. En revêtant Christ, nos péchés sont mieux que couverts ou cachés comme c'était le cas lorsqu'on sacrifiait des animaux pendant la période de l'Ancienne Alliance et du temps de nos premiers ancêtres, ils sont totalement effacés, disparus de la mémoire de Dieu (voir Hébreux 8:12 et 9:9-14).
À suivre...
''L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.'' (Genèse 3:21). Il n'est pas dit dans ce verset que Dieu créa des habits de peau mais plutôt qu'il fit des habits de peau (le mot hébreu utilisé qui est traduit en français par le verbe faire est ''asâh'' tandis que le mot hébreux qu'on utilise pour le verbe créer est ''bârâ'' . Il fallut donc qu'il fasse mourir un ou des animaux et que leur sang coule avant d'en soutirer des habits de peau. Une ou des vies d'animaux (probablement les vies d'agneaux) ont été enlevées pour couvrir la nudité ou si on l'exprime autrement, pour couvrir l'état de pécheur du premier homme et de la première femme.
Après leur péché, Adam et Ève devinrent conscients qu'ils étaient nus; ils comprirent que leur corps était nu mais aussi qu'il y avait du mal en eux, qu'ils étaient différents.Ils n'étaient plus revêtus de la gloire de Dieu comme auparavant. Ils n'étaient pas nus seulement du point de vue physique, mais également du point de vue spirituel. En effet, avant leur chute, nos premiers ancêtres étaient nus physiquement mais non spirituellement. Il est dit dans Genèse 2:25, avant le péché originel, que l'homme et la femme étaient tous deux ''nus'' et qu'ils n'en avaient point honte. Le mot utilisé en hébreux est ''ârôm'' (prononcer aw-rome; référence no 6174 dans la concordance de Strong) et il signifie tout simplement nudité dans le sens physique. Ce mot dérive lui-même originalement d'un autre mot hébreux légèrement différent, ''âram'' (prononcer aw-ram; référence 6191) qui signifie rusé, mais dans un sens péjoratif comme malin, sournois, fourbe.C'est ce dernier mot hébreux qui est utilisé dans le verset 7 du chapitre 3 de la Genèse:
''Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.''
Dans l'épitre de Paul aux Galates (chapitre 3, versets 26 et 27), il est écrit que par la foi en Jésus-Christ, nous avons revêtu Christ. En revêtant Christ, nos péchés sont mieux que couverts ou cachés comme c'était le cas lorsqu'on sacrifiait des animaux pendant la période de l'Ancienne Alliance et du temps de nos premiers ancêtres, ils sont totalement effacés, disparus de la mémoire de Dieu (voir Hébreux 8:12 et 9:9-14).
À suivre...
mercredi 14 mars 2012
Une pensée en préparation de Pâques
À l’âge de 33 ans, Jésus a été condamné à la peine de mort.
À cette époque, la crucifixion était la mort par exécution la plus atroce qu’on puisse subir. Seuls les pires criminels étaient destinés à mourir ainsi.
En plus, la méthode employée pour suspendre Jésus à la croix était plus épouvantable encore que celle qui était employée normalement puisqu’on l’a cloué à la croix au lieu de simplement l’attacher comme c’était le cas habituellement pour les criminels condamnés à mourir par la crucifixion.
Chaque clou avait une longueur d’environ 6 à 8 pouces.
Ils ont été plantés dans chaque poignet et non dans les paumes de ses mains comme nous le laissent croire certaines peintures du Moyen-âge ou de la Renaissance.
Plusieurs tendons et deux nerfs (Le médian et l’ulnaire) passent par le poignet pour atteindre la main. Ces deux nerfs contrôlent entre autre des muscles responsables de la flexion des poignets. La plupart des tendons du poignet sont reliés à des muscles responsables de l’extension des doigts et deux attachent des muscles de l’avant-bras capables de contribuer à la flexion des poignets. Tout cela pour mener à la conclusion que si ces tendons et nerfs sont endommagés en enfonçant un gros clou dans un poignet, la personne qui est fixée à une croix de cette façon aura beaucoup de difficultés à utiliser ses mains et ses bras pour redresser son corps. Jésus devait donc utiliser uniquement les muscles de son dos et de ses jambes pour soutenir son corps afin de bien respirer.
Les deux pieds de Jésus ont été cloués ensemble, le forçant ainsi à supporter tout son corps sur cet unique clou.
Il ne pouvait se supporter lui-même trop longtemps avec ses jambes à cause de la douleur. Tout ce qu’il pouvait faire pour continuer à respirer était donc d’alterner entre la possibilité d’arquer le dos et de tendre ses jambes. Dans les deux cas, la douleur était insupportable.
Il a enduré cette réalité pendant plus de trois heures. Oui! Pendant plus de trois heures !
Pouvons-nous imaginer une telle souffrance?
L’apôtre Jean rapporte dans son Évangile qu’un soldat lui perça le côté avec une lance et qu’aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Cela s’explique par le fait que le peu de sang qui restait dans le corps de Jésus a commencé à coaguler (à faire des caillots). Le liquide qui est libéré dans ce cas est semblable à de l’eau et il se nomme sérum. C’est ce liquide qui est sorti après que le sang eu un peu coulé.
Nous sommes habitués de voir des images de la crucifixion nous révélant ses blessures aux mains (poignets) aux pieds et au côté de son corps à cause de la lance, mais il en a subi bien d’autres. Par exemple, tous les coups de fouet qu’il a reçus étaient extrêmement douloureux. La flagellation était si sévère qu’elle a eu pour résultat de lui arracher des lambeaux de chair. Après ce châtiment barbare, les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête, ils le frappèrent sévèrement au visage et lui arrachèrent la barbe (voir Ésaïe 50 :6). Beaucoup d’hommes n’auraient même pas survécus à de telles tortures.
Il ne faut pas tenir sous silence également toutes les humiliations (crachats, moqueries) qu’on lui a fait subir en présence des soldats et le long du trajet de deux kilomètres pendant lequel il a dû porter sa croix entre la maison de Pilate et le lieu de la crucifixion. La croix pesait environ 30 Kg.
Jésus a accepté volontairement d’endurer toutes ces souffrances pour que nous ayons un libre accès auprès du Père. Il a pris sur lui le châtiment de tous nos péchés. La dette du péché a été effacée grâce à son sacrifice.
‘’Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.’’ (Extrait de l’Évangile de Jean, chapitre 3, versets 16 à 18).
Pouvons-nous ignorer un si grand salut?
Jésus-Christ est mort…pour nous tous!
C’était le but de sa venue sur terre.
Jésus lui-même a déclaré : ‘’Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi`` (Jean chapitre 14, verset 6). Jésus a dit aussi :’’Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé’’. (Jean chapitre 10, verset 9). On peut interpréter ces deux derniers versets dans le contexte suivant : Quand une personne meurt, son entité spirituelle (âme et esprit sans le corps) se présente devant deux portes. La première est celle du ciel et la deuxième est celle de l’enfer. Pour accéder au Père qui règne au ciel, il faudra qu’il soit évident que nous avons vraiment cru en Jésus, sinon, la seule porte qui sera ouverte sera celle de l’enfer.
Comment faire pour qu’il soit évident que nous avons vraiment cru en Jésus? Il faut demander sincèrement pardon à Dieu pour tous nos péchés et nous repentir, c’est-à-dire demander la force à Dieu pour ne plus commettre de tels péchés et, très important, inviter Jésus à venir habiter spirituellement dans nos cœurs et faire de lui le Seigneur de nos vies.
Il est erroné de dire que Jésus n’était qu’un grand prophète. Il était beaucoup plus que cela. Il était et est encore Dieu, au même titre que son Père céleste.
L’apôtre Pierre a déclaré en parlant de Jésus :
‘’Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.’’ (Actes, chapitre 4, verset 12)
À cette époque, la crucifixion était la mort par exécution la plus atroce qu’on puisse subir. Seuls les pires criminels étaient destinés à mourir ainsi.
En plus, la méthode employée pour suspendre Jésus à la croix était plus épouvantable encore que celle qui était employée normalement puisqu’on l’a cloué à la croix au lieu de simplement l’attacher comme c’était le cas habituellement pour les criminels condamnés à mourir par la crucifixion.
Chaque clou avait une longueur d’environ 6 à 8 pouces.
Ils ont été plantés dans chaque poignet et non dans les paumes de ses mains comme nous le laissent croire certaines peintures du Moyen-âge ou de la Renaissance.
Plusieurs tendons et deux nerfs (Le médian et l’ulnaire) passent par le poignet pour atteindre la main. Ces deux nerfs contrôlent entre autre des muscles responsables de la flexion des poignets. La plupart des tendons du poignet sont reliés à des muscles responsables de l’extension des doigts et deux attachent des muscles de l’avant-bras capables de contribuer à la flexion des poignets. Tout cela pour mener à la conclusion que si ces tendons et nerfs sont endommagés en enfonçant un gros clou dans un poignet, la personne qui est fixée à une croix de cette façon aura beaucoup de difficultés à utiliser ses mains et ses bras pour redresser son corps. Jésus devait donc utiliser uniquement les muscles de son dos et de ses jambes pour soutenir son corps afin de bien respirer.
Les deux pieds de Jésus ont été cloués ensemble, le forçant ainsi à supporter tout son corps sur cet unique clou.
Il ne pouvait se supporter lui-même trop longtemps avec ses jambes à cause de la douleur. Tout ce qu’il pouvait faire pour continuer à respirer était donc d’alterner entre la possibilité d’arquer le dos et de tendre ses jambes. Dans les deux cas, la douleur était insupportable.
Il a enduré cette réalité pendant plus de trois heures. Oui! Pendant plus de trois heures !
Pouvons-nous imaginer une telle souffrance?
L’apôtre Jean rapporte dans son Évangile qu’un soldat lui perça le côté avec une lance et qu’aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Cela s’explique par le fait que le peu de sang qui restait dans le corps de Jésus a commencé à coaguler (à faire des caillots). Le liquide qui est libéré dans ce cas est semblable à de l’eau et il se nomme sérum. C’est ce liquide qui est sorti après que le sang eu un peu coulé.
Nous sommes habitués de voir des images de la crucifixion nous révélant ses blessures aux mains (poignets) aux pieds et au côté de son corps à cause de la lance, mais il en a subi bien d’autres. Par exemple, tous les coups de fouet qu’il a reçus étaient extrêmement douloureux. La flagellation était si sévère qu’elle a eu pour résultat de lui arracher des lambeaux de chair. Après ce châtiment barbare, les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête, ils le frappèrent sévèrement au visage et lui arrachèrent la barbe (voir Ésaïe 50 :6). Beaucoup d’hommes n’auraient même pas survécus à de telles tortures.
Il ne faut pas tenir sous silence également toutes les humiliations (crachats, moqueries) qu’on lui a fait subir en présence des soldats et le long du trajet de deux kilomètres pendant lequel il a dû porter sa croix entre la maison de Pilate et le lieu de la crucifixion. La croix pesait environ 30 Kg.
Jésus a accepté volontairement d’endurer toutes ces souffrances pour que nous ayons un libre accès auprès du Père. Il a pris sur lui le châtiment de tous nos péchés. La dette du péché a été effacée grâce à son sacrifice.
‘’Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.’’ (Extrait de l’Évangile de Jean, chapitre 3, versets 16 à 18).
Pouvons-nous ignorer un si grand salut?
Jésus-Christ est mort…pour nous tous!
C’était le but de sa venue sur terre.
Jésus lui-même a déclaré : ‘’Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi`` (Jean chapitre 14, verset 6). Jésus a dit aussi :’’Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé’’. (Jean chapitre 10, verset 9). On peut interpréter ces deux derniers versets dans le contexte suivant : Quand une personne meurt, son entité spirituelle (âme et esprit sans le corps) se présente devant deux portes. La première est celle du ciel et la deuxième est celle de l’enfer. Pour accéder au Père qui règne au ciel, il faudra qu’il soit évident que nous avons vraiment cru en Jésus, sinon, la seule porte qui sera ouverte sera celle de l’enfer.
Comment faire pour qu’il soit évident que nous avons vraiment cru en Jésus? Il faut demander sincèrement pardon à Dieu pour tous nos péchés et nous repentir, c’est-à-dire demander la force à Dieu pour ne plus commettre de tels péchés et, très important, inviter Jésus à venir habiter spirituellement dans nos cœurs et faire de lui le Seigneur de nos vies.
Il est erroné de dire que Jésus n’était qu’un grand prophète. Il était beaucoup plus que cela. Il était et est encore Dieu, au même titre que son Père céleste.
L’apôtre Pierre a déclaré en parlant de Jésus :
‘’Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.’’ (Actes, chapitre 4, verset 12)
mardi 28 février 2012
Anne, que l'Éternel avait rendue stérile (1 Samuel 1:6)
On se pose parfois la question: Est-ce que Dieu peut nous faire du mal? Est-ce que Dieu a fait du mal à Anne, la mère du prophète et juge Samuel en la rendant stérile (1 Samuel 1:6)? Bien sûr que non! Il savait qu'Éli, le souverain sacrificateur et juge d'Israël allait mourir et que Samuel allait prendre la relève en tant que juge d'Israël pour plus de vingt ans.
Un pasteur que j'ai connu durant les premières années de ma vie chrétienne était venu nous visiter à la maison. Nous étions peinés de je ne sais plus quelle circonstance et je me suis toujours rappelé sa parole encourageante qu'il nous a répétée plusieurs fois: ''Dieu ne nous fait que du bien''.
En premier lieu, Dieu connaît toute notre vie: passé, présent et avenir.Les malheurs qui nous arrivent, Dieu en est parfois directement l'auteur comme pour la mère de Samuel. En d'autres circonstances et sans qu'il en soit directement l'auteur, notre Père céleste permet aussi à l'ennemi de nous accabler (c'est ce qui est arrivé au Job de l'Ancien Testament) ( Notez que dans ces circonstances, Dieu tient fermement la laisse auquel est attaché l'ennemi et il ne permettra jamais à ce dernier de nous faire du mal au delà de ce qui est permis). Dans les deux cas, Dieu n'agit pas ainsi parce qu'il est méchant, au contraire, il cherche notre bien ou le bien de plusieurs. Notre passage obligatoire au travers de certaines épreuves nous grandit et fait du bien à tout notre entourage si nous acceptons de combattre le bon combat de la foi.C'était le cas de Anne. Si elle n'avait pas été stérile, elle n'aurait peut-être jamais fait le vœu de consacrer son premier né à l'Éternel et ses fils ou ses filles se seraient peut-être détournés des voies de Dieu. Sans la stérilité de Anne, la nation d'Israël n'aurait pas connu ce grand prophète et juge qu'était Samuel.
Qu'en est-il aujourd'hui de nos épreuves. '' Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement'' (Hébreux 13:8). Sachons que le Dieu d'éternité qui nous a adopté, qui a fait de nous ses enfants, connaît nos limites et que s'il nous fait traverser des épreuves ce sera toujours pour notre bien. Il tient encore la laisse qui garde attaché notre ennemi et il ne permettra pas que ce dernier nous détruise si nous persévérons dans la foi.
Un pasteur que j'ai connu durant les premières années de ma vie chrétienne était venu nous visiter à la maison. Nous étions peinés de je ne sais plus quelle circonstance et je me suis toujours rappelé sa parole encourageante qu'il nous a répétée plusieurs fois: ''Dieu ne nous fait que du bien''.
En premier lieu, Dieu connaît toute notre vie: passé, présent et avenir.Les malheurs qui nous arrivent, Dieu en est parfois directement l'auteur comme pour la mère de Samuel. En d'autres circonstances et sans qu'il en soit directement l'auteur, notre Père céleste permet aussi à l'ennemi de nous accabler (c'est ce qui est arrivé au Job de l'Ancien Testament) ( Notez que dans ces circonstances, Dieu tient fermement la laisse auquel est attaché l'ennemi et il ne permettra jamais à ce dernier de nous faire du mal au delà de ce qui est permis). Dans les deux cas, Dieu n'agit pas ainsi parce qu'il est méchant, au contraire, il cherche notre bien ou le bien de plusieurs. Notre passage obligatoire au travers de certaines épreuves nous grandit et fait du bien à tout notre entourage si nous acceptons de combattre le bon combat de la foi.C'était le cas de Anne. Si elle n'avait pas été stérile, elle n'aurait peut-être jamais fait le vœu de consacrer son premier né à l'Éternel et ses fils ou ses filles se seraient peut-être détournés des voies de Dieu. Sans la stérilité de Anne, la nation d'Israël n'aurait pas connu ce grand prophète et juge qu'était Samuel.
Qu'en est-il aujourd'hui de nos épreuves. '' Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement'' (Hébreux 13:8). Sachons que le Dieu d'éternité qui nous a adopté, qui a fait de nous ses enfants, connaît nos limites et que s'il nous fait traverser des épreuves ce sera toujours pour notre bien. Il tient encore la laisse qui garde attaché notre ennemi et il ne permettra pas que ce dernier nous détruise si nous persévérons dans la foi.
vendredi 10 février 2012
les 4 premiers sceaux de l'Apocalypse, 2ème partie
Quand le second sceau est ouvert par le Seigneur Jésus-Christ, un cheval roux apparaît monté par un cavalier qui reçoit le pouvoir d'enlever la paix de la terre ''afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée'' (Apocalypse 6:3-4). Le séducteur apparu quand le premier sceau a été ouvert agit maintenant à l'opposé de sa promesse de paix. Il déclenche un conflit mondial qui sera pire encore que les deux guerres mondiales qui ont eu lieu au siècle dernier.Les conséquences sont désastreuses pour l'économie. Des famines apparaissent un peu partout sur la terre. C'est le sujet du troisième sceau:
''Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.''
Le fait de mentionner qu'il faut payer une mesure de blé pour un denier et trois mesures d'orge pour un denier nous révèle que la nourriture va coûter extrêmement cher. À l'époque où l'Apocalypse a été écrite, le salaire pour une journée de travail était plus ou moins équivalent à un denier. Une mesure de blé correspondait à ce qui est nécessaire pour nourrir un homme ayant un appétit moyen pendant une seule journée. Bien qu'il ne soit pas déterminé avec certitude combien valait une mesure (vient du nom grec 'choenix') ( 'Le Nouveau Dictionnaire Biblique' établit la valeur de la mesure à 2.94 litres tandis que le 'A Greek-English Lexicon of the New Testament' l'établit à environ un peu moins que le quart d'un gallon, soit environ 1.1 litre) ce qui est sûr est que le salaire d'une journée de travail devient alors largement insuffisant pour nourrir toute une famille. En conséquent, la situation économique fera en sorte que des famines auront lieu un peu partout sur le globe.
Par contre, la fin du verset 6 de Apocalypse chapitre 6 nous révèle deux détails supplémentaires selon l'interprétation qu'on peut en donner: ''mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.'' pourrait signifier que cette situation économique ne durera pas plus longtemps que la saison tardive du printemps et de la saison d'été puisque la récolte de l'huile et du vin ne se fait qu'à l'automne et que cette récolte sera épargnée.
Une autre façon d'interpréter ce passage est de voir que le peuple de Dieu (les chrétiens) sera épargné de cette famine d'une façon miraculeuse, un peu à la manière du peuple Juif dans l'histoire des dix plaies d'Égypte racontée dans le livre de l'Exode. Pour en arriver à cette dernière conclusion, il faut d'abord établir que le mot vin serait mieux traduit par le mot vigne. Le mot utilisé en grec est 'oinos'. Habituellement ce mot est traduit par vin, mais il peut vouloir dire vigne. C'est ce que prétend Joseph Henry Thayer dans son ouvrage 'A Greek-English Lexicon of The New Testament' à propos du terme 'oinos' utilisé dans Apocalypse 6:6. Si c'est vraiment le cas, il est bon de se rappeler que Jésus lui-même nous a comparé à une vigne dans Jean 15:1-8. Le mot huile en grec est 'elaion' et signifie huile d'olive ou simplement huile.On pourrait associer facilement ce mot à l'olivier franc, c'est-à-dire au vrai peuple de Dieu comme l'apôtre Paul l'explique dans Romains 11.Le mot huile est également associé au Saint-Esprit qui habite dans chacun des enfants de Dieu. Le mot Christ ne signifie-t-il pas oint de Dieu? Nous sommes tous membres du corps de Christ si nous avons cru en Lui et si nous l'avons reçu.
Toutes ces explications ont pour but de montrer pourquoi on commencera globalement à persécuter tous les chrétiens. Le séducteur, le menteur à la tête du gouvernement mondial blâmera les chrétiens d'avoir déclenché cette troisième guerre mondiale et d'avoir provoqué cette immense famine et ils seront mis à mort de diverses façons. Ils devront se cacher pour se protéger. Ils ne pourront plus acheter ni vendre car un nouveau système économique sera institué faisant en sorte que seuls ceux qui approuvent l'antéchrist pourront en bénéficier. Alors ils mourront exécutés ou par la famine ou par maladie (ils ne pourront être soignés) ou par accidents dans la nature. C'est le sujet du quatrième sceau:
'' Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.'' (Apocalypse 6:7-8)
Lorsque le Seigneur ouvre le cinquième sceau, l'auteur de l'Apocalypse, Jean, voit sous l'autel ''les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la Parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu''. Cependant, il reste encore d'autres chrétiens sur la terre puisqu'on leur dit ''de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fut complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux.''(Apocalypse 6:9 et 11). Donc, l'enlèvement n'a pas encore eu lieu.
Par contre, la fin du verset 6 de Apocalypse chapitre 6 nous révèle deux détails supplémentaires selon l'interprétation qu'on peut en donner: ''mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.'' pourrait signifier que cette situation économique ne durera pas plus longtemps que la saison tardive du printemps et de la saison d'été puisque la récolte de l'huile et du vin ne se fait qu'à l'automne et que cette récolte sera épargnée.
Une autre façon d'interpréter ce passage est de voir que le peuple de Dieu (les chrétiens) sera épargné de cette famine d'une façon miraculeuse, un peu à la manière du peuple Juif dans l'histoire des dix plaies d'Égypte racontée dans le livre de l'Exode. Pour en arriver à cette dernière conclusion, il faut d'abord établir que le mot vin serait mieux traduit par le mot vigne. Le mot utilisé en grec est 'oinos'. Habituellement ce mot est traduit par vin, mais il peut vouloir dire vigne. C'est ce que prétend Joseph Henry Thayer dans son ouvrage 'A Greek-English Lexicon of The New Testament' à propos du terme 'oinos' utilisé dans Apocalypse 6:6. Si c'est vraiment le cas, il est bon de se rappeler que Jésus lui-même nous a comparé à une vigne dans Jean 15:1-8. Le mot huile en grec est 'elaion' et signifie huile d'olive ou simplement huile.On pourrait associer facilement ce mot à l'olivier franc, c'est-à-dire au vrai peuple de Dieu comme l'apôtre Paul l'explique dans Romains 11.Le mot huile est également associé au Saint-Esprit qui habite dans chacun des enfants de Dieu. Le mot Christ ne signifie-t-il pas oint de Dieu? Nous sommes tous membres du corps de Christ si nous avons cru en Lui et si nous l'avons reçu.
Toutes ces explications ont pour but de montrer pourquoi on commencera globalement à persécuter tous les chrétiens. Le séducteur, le menteur à la tête du gouvernement mondial blâmera les chrétiens d'avoir déclenché cette troisième guerre mondiale et d'avoir provoqué cette immense famine et ils seront mis à mort de diverses façons. Ils devront se cacher pour se protéger. Ils ne pourront plus acheter ni vendre car un nouveau système économique sera institué faisant en sorte que seuls ceux qui approuvent l'antéchrist pourront en bénéficier. Alors ils mourront exécutés ou par la famine ou par maladie (ils ne pourront être soignés) ou par accidents dans la nature. C'est le sujet du quatrième sceau:
'' Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.'' (Apocalypse 6:7-8)
Lorsque le Seigneur ouvre le cinquième sceau, l'auteur de l'Apocalypse, Jean, voit sous l'autel ''les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la Parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu''. Cependant, il reste encore d'autres chrétiens sur la terre puisqu'on leur dit ''de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fut complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux.''(Apocalypse 6:9 et 11). Donc, l'enlèvement n'a pas encore eu lieu.
lundi 6 février 2012
les 4 premiers sceaux de l'Apocalypse, 1ère partie
Dans l'Apocalypse chapitre 6 il est question de l'ouverture des 4 premiers seaux par l'agneau de Dieu. Chacun des sceaux nous décrit d'une façon allégorique ce qui doit se passer au début des tribulations.
Quand le Seigneur ouvre le premier sceau, un cheval blanc paraît. Son cavalier a un arc mais il n'est pas mentionné s'il porte avec lui des flèches. Une couronne lui est donnée et il part en vainqueur et pour vaincre. Beaucoup de commentateurs pensent qu'il s'agit de Jésus lui-même, mais si on compare ce passage (Apocalypse 6:2) avec celui d'Apocalypse 19:11-16 qui traite sans ambiguïté de la seconde venue du Christ, on comprend qu'il s'agit là d'un tout autre personnage. Ce dernier est possiblement l'antéchrist qui se révèle à l'humanité en tant que leader mondial ayant réussi à convaincre toutes les nations de signer un genre de traité de paix qui englobe la plupart des nations de la terre, y compris l'état d'Israël.N'est-il pas écrit dans 1 Thessaloniciens 5:3-4 que les hommes diront unanimement un jour: ''Paix et sûreté!''? Ce même passage se poursuit avec les mots suivants:''alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperons point. Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur''.
Avant de continuer à commenter sur les 4 premiers sceaux de l'Apocalypse, il est intéressant de souligner que 1 Thessaloniciens 5:3-4 laisse supposer, également, si nous lisons entre les lignes, que les chrétiens seront encore sur terre (ils ne seront pas enlevés) quand cette ruine soudaine s'abattra sur les habitants de la terre puisqu'il est écrit qu'ils ne seront pas surpris lorsque ce jour arrivera.
Enfin, le cavalier montant le cheval blanc correspond très bien au séducteur décrit dans 2 Thessaloniciens 2:9-12:
''L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge,afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.''
On s'apercevra, en étudiant les trois sceaux suivants que ce séducteur ne tiendra pas ses promesses de paix.
Quand le Seigneur ouvre le premier sceau, un cheval blanc paraît. Son cavalier a un arc mais il n'est pas mentionné s'il porte avec lui des flèches. Une couronne lui est donnée et il part en vainqueur et pour vaincre. Beaucoup de commentateurs pensent qu'il s'agit de Jésus lui-même, mais si on compare ce passage (Apocalypse 6:2) avec celui d'Apocalypse 19:11-16 qui traite sans ambiguïté de la seconde venue du Christ, on comprend qu'il s'agit là d'un tout autre personnage. Ce dernier est possiblement l'antéchrist qui se révèle à l'humanité en tant que leader mondial ayant réussi à convaincre toutes les nations de signer un genre de traité de paix qui englobe la plupart des nations de la terre, y compris l'état d'Israël.N'est-il pas écrit dans 1 Thessaloniciens 5:3-4 que les hommes diront unanimement un jour: ''Paix et sûreté!''? Ce même passage se poursuit avec les mots suivants:''alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperons point. Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur''.
Avant de continuer à commenter sur les 4 premiers sceaux de l'Apocalypse, il est intéressant de souligner que 1 Thessaloniciens 5:3-4 laisse supposer, également, si nous lisons entre les lignes, que les chrétiens seront encore sur terre (ils ne seront pas enlevés) quand cette ruine soudaine s'abattra sur les habitants de la terre puisqu'il est écrit qu'ils ne seront pas surpris lorsque ce jour arrivera.
Enfin, le cavalier montant le cheval blanc correspond très bien au séducteur décrit dans 2 Thessaloniciens 2:9-12:
''L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge,afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.''
On s'apercevra, en étudiant les trois sceaux suivants que ce séducteur ne tiendra pas ses promesses de paix.
vendredi 20 janvier 2012
aimer et respecter inconditionnellement
J'ai lu un livre à propos de l'amour et du respect au sein du mariage (Love and Respect de Dr. Emerson Eggerichs, publié par Focus on the family,2004). L'auteur affirme, soutenu par des passages bibliques (surtout Éphésiens 5:33 et 1Pierre 3:1-2) et des études scientifiques, que le besoin le plus vital pour une épouse est d'être aimée inconditionnellement par son mari . Celui de l'homme est d'être respecté inconditionnellement par son épouse.Il prétend que si l'homme n'aime pas sa femme inconditionnellement, elle réagit souvent en manquant de respect à son mari. L'inverse est aussi vrai: si la femme manque de respect à son mari, il réagit souvent en refusant d'aimer comme il faut son épouse. C'est un cycle qui ne sera brisé que si l'un des deux (ou si les deux en même temps) décide d'obéir au commandement de Dieu malgré la réponse négative de l'autre. En effet, le passage d'Éphésiens 5:33 n'est pas rédigé sous la forme d'une suggestion mais plutôt comme un commandement:
''Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son mari''(Éphésiens 5:33)
Dans la plupart des conférences sur les relations entre époux et épouses, il n'est souvent question que de l'amour inconditionnel que l'époux doit donner à son épouse, mais très peu de conférenciers ou conférencières insistent aussi sur le respect que l'homme doit recevoir et a besoin pour que l'harmonie et le bonheur règnent dans le couple.
Que signifie le mot respect dans le verset d'Éphésiens 5:33? Le mot grec utilisé est ''phobéo'' et il se traduit,dans le contexte d'Éphésiens 5:33, par des verbes comme: avoir de la révérence, vénérer, traiter avec déférence ou obéissance révérencielle.En d'autres mots et selon l'auteur du livre cité plus haut, l'homme (le mari) a un besoin, situé dans les fibres les plus intimes de son être, d'être respecté, considéré, pris au sérieux, admiré par son épouse. Ce besoin est plus criant encore que celui d'être aimé par elle. C'est tout à fait l'opposé chez son épouse. Le verbe ''aimer'' d'Éphésiens 5:33 est traduit du mot grec ''agapaö'' qui signifie préférer,souhaiter le bien à son épouse,veiller au bien-être. Une autre façon de le dire et toujours selon l'auteur cité plus haut, le mari doit considérer sa femme comme l'être le plus chère, comme une princesse, et voir à ce que tous ses besoins légitimes soient rencontrés.
Le besoin d'amour inconditionnel de la femme tourne autour de six aspects différents: 1- elle a besoin de se sentir proche de son mari, de vivre souvent des tête-à-tetes avec lui. 2- Il est important que son mari soit en mesure de s'ouvrir à elle, qu'il se confie à elle. 3- Elle doit se sentir aussi comprise par son mari. Elle n'a pas besoin qu'il essaie de régler tout ce qu'elle lui raconte comme problèmes, mais seulement de l'écouter. 4- Elle a besoin de sentir que le mari n'est pas fâché contre elle et qu'il soit capable de demander pardon lorsqu'il lui a manqué d'amour. 5- Elle doit être rassurée que son mari n'a des yeux que pour elle. 6- Elle a besoin de sentir que le mari a une haute estime d'elle, qu'il en prend soin comme si elle était la personne la plus importante de sa vie. Elle a besoin de voir son mari se comporter comme un prince charmant.
Le besoin inconditionnel de respect du mari tourne, lui, autour de cinq points: 1- Il doit sentir que son épouse apprécie et supporte ses efforts à travailler afin de pourvoir aux besoins de la famille. 2- Il doit sentir que son épouse comprend bien et accepte son rôle de protecteur et de pourvoyeur que Dieu lui a confié dans le contexte du mariage et que c'est dans cet optique que la Parole de Dieu évoque le sujet de la soumission de l'épouse envers son mari. Le mari a été désigné par Dieu à une position de chef (voir Éphésiens 5:23) parce qu'il doit veiller à pourvoir aux besoins et protéger son épouse au point d'accepter de mourir pour elle (Voir Éphésiens 5:25). Il faut comprendre que le mari n'est pas pour autant supérieur à la femme car nous sommes tous égaux en Christ (Voir Galates 3:28) et que cette soumission est en rapport avec une plus grande responsabilité du mari en ce qui concerne le bien-être du couple et de la famille. 3- Le mari a besoin de savoir que son épouse cherche vraiment à connaître l'opinion de son mari et qu'elle en tient compte dans les grandes et petites décisions de la vie. Le côté analytique de l'homme peut aider la femme qui est davantage intuitive car son intuition n'est pas toujours infaillible.Bien sûr! l'inverse est aussi vrai. 4- Comme la femme a besoin de se sentir proche de son mari, le mari a aussi le même besoin sauf qu'il s'exprime différemment. Chez la femme, le face-à-face entouré d'une communication verbale intime a une grande importance tandis que chez l'homme
c'est plutôt un ''épaule-à-épaule'' sans nécessairement de communication verbale. Sans prétentions, l'homme aime que son épouse soit à ses côtés comme pour montrer son appréciation pendant qu'il effectue une tâche à la maison ou ailleurs, ou comme pour lui montrer qu'elle chérie les moments passés à ses côtés même s'il n'y a pas de conversation soutenue pendant le visionnement d'un match de hockey ou d'un film de ''gars''. C'est peut-être une bonne façon détournée de dire à son mari ''Tu es mon homme''. 5- L'homme, bien sûr! a besoin de moments d'intimité appelés relations sexuelles.Ils sont plus importants que pour la plupart des femmes car c'est une façon efficace pour lui de relâcher toutes les tensions de la vie. La femme relâche plus facilement les tensions de la vie par la communication verbale. C'est ainsi que Dieu nous a faits.
Je recommande donc avec insistance à tout couple, jeune ou vieux, de lire le livre du Dr. Eggerichs sur ce sujet. Nous, en tant qu'épouse de Christ devrions aussi appliquer ce respect dû à notre Sauveur.
''Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son mari''(Éphésiens 5:33)
Dans la plupart des conférences sur les relations entre époux et épouses, il n'est souvent question que de l'amour inconditionnel que l'époux doit donner à son épouse, mais très peu de conférenciers ou conférencières insistent aussi sur le respect que l'homme doit recevoir et a besoin pour que l'harmonie et le bonheur règnent dans le couple.
Que signifie le mot respect dans le verset d'Éphésiens 5:33? Le mot grec utilisé est ''phobéo'' et il se traduit,dans le contexte d'Éphésiens 5:33, par des verbes comme: avoir de la révérence, vénérer, traiter avec déférence ou obéissance révérencielle.En d'autres mots et selon l'auteur du livre cité plus haut, l'homme (le mari) a un besoin, situé dans les fibres les plus intimes de son être, d'être respecté, considéré, pris au sérieux, admiré par son épouse. Ce besoin est plus criant encore que celui d'être aimé par elle. C'est tout à fait l'opposé chez son épouse. Le verbe ''aimer'' d'Éphésiens 5:33 est traduit du mot grec ''agapaö'' qui signifie préférer,souhaiter le bien à son épouse,veiller au bien-être. Une autre façon de le dire et toujours selon l'auteur cité plus haut, le mari doit considérer sa femme comme l'être le plus chère, comme une princesse, et voir à ce que tous ses besoins légitimes soient rencontrés.
Le besoin d'amour inconditionnel de la femme tourne autour de six aspects différents: 1- elle a besoin de se sentir proche de son mari, de vivre souvent des tête-à-tetes avec lui. 2- Il est important que son mari soit en mesure de s'ouvrir à elle, qu'il se confie à elle. 3- Elle doit se sentir aussi comprise par son mari. Elle n'a pas besoin qu'il essaie de régler tout ce qu'elle lui raconte comme problèmes, mais seulement de l'écouter. 4- Elle a besoin de sentir que le mari n'est pas fâché contre elle et qu'il soit capable de demander pardon lorsqu'il lui a manqué d'amour. 5- Elle doit être rassurée que son mari n'a des yeux que pour elle. 6- Elle a besoin de sentir que le mari a une haute estime d'elle, qu'il en prend soin comme si elle était la personne la plus importante de sa vie. Elle a besoin de voir son mari se comporter comme un prince charmant.
Le besoin inconditionnel de respect du mari tourne, lui, autour de cinq points: 1- Il doit sentir que son épouse apprécie et supporte ses efforts à travailler afin de pourvoir aux besoins de la famille. 2- Il doit sentir que son épouse comprend bien et accepte son rôle de protecteur et de pourvoyeur que Dieu lui a confié dans le contexte du mariage et que c'est dans cet optique que la Parole de Dieu évoque le sujet de la soumission de l'épouse envers son mari. Le mari a été désigné par Dieu à une position de chef (voir Éphésiens 5:23) parce qu'il doit veiller à pourvoir aux besoins et protéger son épouse au point d'accepter de mourir pour elle (Voir Éphésiens 5:25). Il faut comprendre que le mari n'est pas pour autant supérieur à la femme car nous sommes tous égaux en Christ (Voir Galates 3:28) et que cette soumission est en rapport avec une plus grande responsabilité du mari en ce qui concerne le bien-être du couple et de la famille. 3- Le mari a besoin de savoir que son épouse cherche vraiment à connaître l'opinion de son mari et qu'elle en tient compte dans les grandes et petites décisions de la vie. Le côté analytique de l'homme peut aider la femme qui est davantage intuitive car son intuition n'est pas toujours infaillible.Bien sûr! l'inverse est aussi vrai. 4- Comme la femme a besoin de se sentir proche de son mari, le mari a aussi le même besoin sauf qu'il s'exprime différemment. Chez la femme, le face-à-face entouré d'une communication verbale intime a une grande importance tandis que chez l'homme
c'est plutôt un ''épaule-à-épaule'' sans nécessairement de communication verbale. Sans prétentions, l'homme aime que son épouse soit à ses côtés comme pour montrer son appréciation pendant qu'il effectue une tâche à la maison ou ailleurs, ou comme pour lui montrer qu'elle chérie les moments passés à ses côtés même s'il n'y a pas de conversation soutenue pendant le visionnement d'un match de hockey ou d'un film de ''gars''. C'est peut-être une bonne façon détournée de dire à son mari ''Tu es mon homme''. 5- L'homme, bien sûr! a besoin de moments d'intimité appelés relations sexuelles.Ils sont plus importants que pour la plupart des femmes car c'est une façon efficace pour lui de relâcher toutes les tensions de la vie. La femme relâche plus facilement les tensions de la vie par la communication verbale. C'est ainsi que Dieu nous a faits.
Je recommande donc avec insistance à tout couple, jeune ou vieux, de lire le livre du Dr. Eggerichs sur ce sujet. Nous, en tant qu'épouse de Christ devrions aussi appliquer ce respect dû à notre Sauveur.
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