Si le cœur de l’homme n’est pas transformé par la Parole vivifiante du Seigneur, l’homme restera le même, peu importe les réformes sociales qui seront instaurées. En lisant les reproches que l’Éternel fait aux habitants de Jérusalem au temps du prophète Ésaïe, nous pouvons constater, avec le recul de l’histoire, à quel point cette affirmation est vérifiable dans la société actuelle. En effet, au chapitre 5 du livre d’Ésaïe nous réalisons que ce qui provoquait la colère de Dieu à cette époque est encore en quelque sorte à l’ordre du jour aujourd’hui. Il y a encore des gens ou des compagnies qui s’accaparent à eux seuls tout le territoire au détriment du reste de la population :
‘Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison, et qui joignent champ à champ, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace, et qu’ils habitent seuls au milieu du pays!’ (Ésaïe 5 :8)
Il y a encore des gens qui ne recherchent que les plaisirs de la vie (boissons, vins, drogues, plaisirs de la table, musique) dès le lever du soleil jusqu’au petit matin sans considérer et prêter attention à leur Créateur :
‘Malheur à ceux qui de bon matin courent après les boissons enivrantes, et qui bien avant dans la nuit sont échauffés par le vin! La harpe et le luth, le tambourin, la flute et le vin, animent leurs festins; mais ils ne prennent point garde à l’œuvre de l’Éternel, et ils ne voient point le travail de ses mains’ (Ésaïe 5 :11-12)
Il y a encore des gens qui non seulement ignorent les lois de Dieu et vivent dans l’iniquité la plus complète, mais qui se moquent ouvertement des avertissements et des appels à la repentance et qui osent même mettre Dieu au défi :
‘Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du vice, et le péché comme avec les traits d’un char, et qui disent : Qu’il hâte, qu’il accélère son œuvre, afin que nous la voyions! Que le décret du Saint d’Israël arrive et s’exécute, afin que nous le connaissions!’ (Ésaïe 5 :18-19)
Il y a encore des gens qui introduisent dans la société de fausses valeurs, contraires aux valeurs de la Parole de Dieu.
‘Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume’ (Ésaïe 5 :20)
Par exemple, on enseigne aux enfants dans les écoles primaires qu’il est normal et même bénéfique pour l’équilibre psychologique de se laisser aller à n’importe laquelle des pulsions sexuelles ressenties. Pourtant, l’apôtre Paul ne semble pas en avoir la même opinion :
‘C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement’ (Romains 1 :26-27)
Il y a encore des gens qui se croient plus sages et intelligents que Dieu. Ils pensent donc qu’ils peuvent se passer de Lui. (Lire 1 Corinthiens 1 :19-29)
‘Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et qui se croient intelligents!’ (Ésaïe 5 :21)
Il y a encore des gens qui acceptent des présents pour justifier des coupables ou enlever aux innocents leurs droits :
‘Malheur à ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin, et de la vaillance pour mêler des liqueurs fortes; qui justifient le coupable pour un présent, et enlèvent aux innocents leurs droits’ (Ésaïe 5 :22-23)
Les malheurs (famines, captivité, occupation du territoire par des étrangers, humiliations, morts, tremblements de terre) énoncés dans ce même passage d’Ésaïe (chapitre 5) ont été exécutés par la suite sur le peuple de Jérusalem parce qu’il n’a pas pris au sérieux les avertissements des prophètes de Dieu. Aurions-nous, peuples du 21ème siècle qui prétendons être ‘chrétiens’, les mêmes comportements que le peuple élu du temps d’Ésaïe? Si c’est le cas, Amérique ! Europe ! ou tout autre continent ! Repentons-nous! Car de nos démocraties dites d’inspiration judéo-chrétienne émane actuellement une odeur nauséabonde d’orgueil, d’iniquité, de corruption et de dictature.