La version Louis Segond du verset 15 d’Éphésiens chapitre 6 se lit ainsi : « Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ». La traduction littérale ressemble plutôt à ceci : « Et attachez vos pieds avec la promptitude et l’alacrité (caractère de ce qui est vif et gai) que procure l’Évangile de paix » Autrement dit, la paix avec Dieu que nous procure l’Évangile (si nous la recevons) nous remplit de zèle pour propager cette Bonne Nouvelle.
À l’époque de l’apôtre Paul, les soldats portaient des sandales et non des souliers. Elles ont dû être assez solides pour résister à de longues marches et à de dures combats, le plus souvent corps à corps. Avec de bons souliers ou de bonnes sandales, nous n’avons pas peur de travailler dur et de marcher sur n’importe lequel terrain accidenté. Nous sommes rassurés. La paix, celle qu’on obtient quand on renoue avec Dieu, nous donne ce genre d’assurance et du zèle pour aller annoncer la Bonne Nouvelle partout, même dans des endroits où nous n'oserions nous aventurer si nous n'écoutions que notre chair.
Paul, lorsqu'il se trouvait à Lystre et dans les villages avoisinants (Actes 14:8-28) n'a jamais abandonné d'annoncer la Bonne Nouvelle malgré les pires circonstances (par exemple, il a été lapidé). Il était zélé pour Dieu parce qu’il avait obtenu la paix avec Lui. De même, nous devenons zélés pour Dieu, prompt à Lui obéir avec joie lorsque nous sommes en très bons termes avec notre Sauveur.
« Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles! » (Romains 10 :15)
Ainsi, quand on met pour chaussures à nos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix, nous nous engageons avec enthousiasme dans tout travail d'évangélisation ou non que nous confie notre général, Jésus-Christ.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire