L'orpailleur de la Parole

samedi 23 juillet 2011

L'armure du chrétien, 5ème partie:le casque du salut

 ''Prenez aussi le casque du salut..." (Éphésiens 6:17)

Il y a deux raisons principales qui nous entraînent à porter un casque ou une casquette. La première est pour nous protéger et la deuxième est pour nous identifier.

   Les pompiers, les mineurs, les soldats, les travailleurs de la construction et certains sportifs (le hockey et le football américain par exemple) portent un casque principalement pour la protection, mais souvent aussi pour s'identifier fièrement dans des rencontres publiques. Il est est de même pour chaque chrétien.

   Notre cerveau est l'ordinateur puissant de notre corps et il faut lui assurer une protection supplémentaire dans certaines circonstances reliées à des activités potentiellement dangereuses. Du point de vue spirituel, il faut prendre les mêmes précautions, c'est-à-dire porter un casque pour empêcher l'ennemi de détruire notre  salut dans des situations qui confrontent nos pensées. Le casque du salut nous protège donc de l'influence du monde, de sa séduction, de son entraînement à pécher.

''Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie, et par une vaine tromperie, s'appuyant sur les traditions des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ" (Colossiens 2:8) 

Ainsi, lorsque nous nous affichons comme chrétiens, nous portons en quelque sorte le casque du salut. Nous n'avons pas peur de montrer au monde qui nous sommes, c'est-à-dire, des enfants du Roi, et nous nous comportons comme tel. C'est ce que Schadrac, Méchac et Abed-Négo, les trois compagnons de Daniel ont fait dans l'histoire de la fournaise ardente (Daniel 3:1-30).

samedi 16 juillet 2011

L'armure du chrétien, 4ème partie: le bouclier de la foi

"Prenez pardessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin" (Éphésiens 6:16).


Tout comme la cuirasse de la justice, le bouclier de la foi est une arme défensive. Il nous permet d'éteindre les "traits enflammés" du malin.


Que sont exactement ces "traits enflammés"? D'abord, le terme trait provient du mot grec "bélos" signifiant flèche ou javelot ou même missile. C'est une arme offensive qui ne peut être utilisée dans un combat qui se fait en corps à corps. Si le malin a des armes qu'il peut utiliser à distance, nous aussi, les enfants de Dieu, en avons. Cette arme est la prière de l'intercession. Il en sera question dans la septième partie de cette série à propos de l'armure du chrétien.


Le terme "enflammés" est tiré du mot grec "puroo" signifiant rempli de substances inflammables qui brûlent. Ce ne sont pas des flèches ordinaires. Si elles n'atteignent pas leur cible, elles risquent quand même de faire du dommage là où elles tombent.
Le doute est l'antithèse de la foi et est un des traits enflammés les plus utilisés par l'ennemi. Quand il s'installe, il risque, mais ce n'est pas toujours le cas, d'affecter même notre entourage de la même manière qu'une flèche enflammée peut causer du dommage malgré le fait qu' elle ne tombe pas exactement à l'endroit visé. Job avait été visé par des traits enflammés du malin, mais c'est sa femme qui a douté (voir le livre de Job, chap. 1, versets 9 et 10). Job a pu éteindre les traits enflammés tirés contre lui grâce à sa foi en Dieu, mais il y a eu des "dommages collatéraux".


Le bouclier de la foi, certes, peut nous protéger des attaques à distance de l'ennemi, mais c'est une arme de défense personnelle. Chacun doit l'utiliser pour éviter d'être compté parmi les statistiques des "dommages collatéraux". Paul déclare que cette arme est hautement importante puisqu'il commence le verset  16 d'Éphésiens 6 en disant "Par dessus tout". Autrement formulé, si nous n'avions le choix de porter qu'une seule arme défensive, ce serait ce bouclier de la foi que nous devrions prendre.


Il est impératif de comprendre que ''sans la foi, il est impossible de lui être agréable...'' (Hébreux 11:6)

lundi 11 juillet 2011

L'armure du chrétien,3ème partie:Pour chaussure le zèle que donne l'Évangile de paix


La version Louis Segond du verset 15 d’Éphésiens chapitre 6 se lit ainsi : « Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ». La traduction littérale ressemble plutôt à ceci : « Et attachez vos pieds avec la promptitude et l’alacrité (caractère de ce qui est vif et gai) que procure l’Évangile de paix » Autrement dit,  la paix avec Dieu que nous procure l’Évangile (si nous la recevons) nous remplit de zèle pour propager cette Bonne Nouvelle. 

À l’époque de l’apôtre Paul, les soldats portaient des sandales et non des souliers. Elles ont dû être assez solides pour résister à de longues marches et à de dures combats, le plus souvent corps à corps. Avec de bons souliers ou de bonnes sandales,  nous n’avons pas peur de travailler dur et de marcher sur n’importe lequel terrain accidenté. Nous sommes rassurés. La  paix, celle qu’on obtient quand on renoue avec Dieu, nous donne ce genre d’assurance et du zèle pour aller annoncer la Bonne Nouvelle partout, même dans des endroits où nous n'oserions nous aventurer si nous n'écoutions que notre chair.

Paul, lorsqu'il se trouvait à Lystre et dans les villages avoisinants (Actes 14:8-28) n'a jamais abandonné d'annoncer la Bonne Nouvelle malgré les pires circonstances (par exemple, il a été lapidé). Il était zélé pour Dieu parce qu’il avait obtenu la paix avec Lui. De même, nous devenons zélés pour Dieu, prompt à Lui obéir avec joie lorsque nous sommes en très bons termes avec notre Sauveur.

« Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles! » (Romains 10 :15)

Ainsi, quand on met pour chaussures à nos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix, nous nous engageons avec enthousiasme dans tout travail d'évangélisation ou non que nous confie notre général, Jésus-Christ.

mercredi 6 juillet 2011

L'armure du chrétien, 2ème partie: La cuirasse de la justice

Le mot grec "dikaiosoonè" signifie justice dans le sens d'intégrité, de vertu, de pureté de la vie, de droiture et de rectitude dans notre façon de penser,sentir et agir. Revêtir la cuirasse de la justice, c'est donc vivre dans la droiture. On pourrait imaginer une croix peinte sur le devant de cette cuirasse, la barre horizontale représentant la justice envers tous les hommes et la barre verticale nous rappelant la justice que Jésus nous a obtenue pour notre salut.
     Dans un combat, la cuirasse de la justice nous protège de la plupart des coups qu'on n'a pas pu éviter.  Par opposition, un bouclier ou une épée peuvent nous protéger des coups qu'on voit venir. L'intégrité ou droiture ou justice est une cuirasse que le Diable ne peut percer sans la permission de Dieu (voir l'histoire de Job au chapitre deux). Dans le livre d'Esther (chapitres 2 à 8), il y a l'histoire de cette reine et de son cousin Mardochée qui ont combattu conte l'injustice d'Haman envers le peuple Juif. Mardochée et Esther avaient sûrement revêtu cette cuirasse de la justice. Haman voulait les détruire ainsi que tout le peuple Juif. Mais ils ont été protégés.
     Revêtons donc la cuirasse de la justice et nous et nos biens-aimés seront protégés contre les attaques inattendues ou qu'on ne voit pas venir de l'ennemi.