Cet article est partiellement inspiré d'un article publié en 2011 par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur
Le plus jeune, celui qui était plutôt rebelle, malgré le bon témoignage de ses parents qui lui ont démontré pendant toute son enfance et son adolescence une foi sans reproches, ne croyait pas vraiment, quand même, en Dieu. Arrivé à l'âge adulte, il demanda à ses parents sa part d'héritage tout de suite parce qu'il voulait partir loin de la maison pour vivre sa vie comme il l'entendait, sans restrictions , et, en plus, ne voulait pas travailler dans l'entreprise familiale (lorsque nous sommes enfants de Dieu, voulons nous travailler dans l'entreprise familiale du Père céleste? bien sûr que oui!). L'autre, l'aîné, celui qui était plutôt obéissant et qui semblait croire en Dieu, décida de rester et de continuer à travailler dans l'entreprise familiale.
Le plus jeune partit à l'étranger en négligeant de garder un lien avec sa famille et l'autre continua à vivre, du moins en apparence, en lien avec sa famille, mais sans avoir une intimité réelle avec celle-ci. En réalité, il préférait de loin passer beaucoup plus de temps de qualité avec ses amis qu'avec ses parents qu'il jugeait à tord légalistes (lire Luc 15:29-32)
Après quelques années, le plus jeune avait dilapidé tout son héritage et il survint une crise économique assez sévère qui le força à offrir ses services à une entreprise familiale étrangère qui ne le respectait pas et qui lui donnait un salaire inadéquat (Luc 15:14-16). Il n'arrivait même plus à payer son loyer et à se nourrir suffisamment. Il en vint à se dire en lui-même que durant les années où il avait vécu chez ses parents, les employés dans la maison étaient mieux traités et étaient mieux payés que lui actuellement, même si, à cette époque, les conditions économiques n'étaient pas tellement plus brillantes. Cette situation difficile lui ouvrit les yeux et lui fit penser à la foi de ses parents en un Dieu aimant, grand et puissant qui, par amour pour toute l'humanité, a donné son Fils unique, Jésus-Christ, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle. Il se souvint même de la référence de ce verset Jean 3:16 qui en parlait, car ses parents l'avaient aidé à l'apprendre par cœur durant son enfance. Des larmes coulaient de ses yeux lorsqu'il réalisa qu'il avait péché contre Dieu et ses parents. Autrement dit, il venait de croire réellement en Dieu le Père et en son Fils Jésus-Christ ce jour là et il vivait, pour la première fois une repentance authentique pour tous les péchés qu'il avait commis jusqu'à ce jour.
Il demanda sincèrement pardon à Dieu et il lui vint alors à l'idée de retourner chez ses parents pour se réconcilier, si possible, avec eux et offrir ses services comme un simple employé dans leur entreprise familiale (Luc 15:21). Il lui fallut plusieurs jours pour se rendre chez ses parents car il était dans un pays étranger et il n'avait pas les moyens de prendre l'avion ni le train.
Il avait à peine assez d'argent pour se rendre en autobus dans une ville proche de celle de ses parents et dû faire de l'auto-stop et, en dernier recours, marcher pour poursuivre la dernière étape de son voyage. Alors qu'il marchait vers la maison, son père et sa mère le virent au loin et remplis de joie, ils coururent à sa rencontre pour l'embrasser. Alors il leur parla ainsi: "Mon père, ( et ma mère), j'ai péché contre le Ciel (contre Dieu) et toi(vous). Je ne suis plus digne d'être appelé votre fils."(Luc 15:21)
Mais le père (et la mère dirent) dit à ses (leurs) serviteurs: "Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon (notre) fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé". Et ils commencèrent à se réjouir. (Luc 15:22-24)
Ce passage de la parabole de l'enfant prodigue (Luc15:22-24) est une illustration de ce qui se passe au ciel pour un seul pécheur qui se repent:
"De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance." (Luc 15:7)
La Parole de Dieu nous enseigne aussi que dès notre naissance, nous sommes tous sous l'emprise du malin (Satan) dès le début de notre vie à cause du péché de Adam et Ève (voir les passages qui suivent):
- "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3:23)
- "Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés" (Éphésiens 2:1)
- " L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (Genèse 2:17)
- "C'est pourquoi, comme par un seul homme (par Adam) le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché" (Romains 5:12)
- "Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché." (Psaumes 51:5)
- "Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous" (1 Jean 1:8)
- "L'Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul."(Psaumes 14:2-3)
Le moyen parfait que le Père a pourvu à toute l'humanité est l'œuvre de son Fils Jésus-Christ, le seul à être né et ayant vécu sans péché. Il ne méritait pas la mort puisqu'il n'avait jamais péché. Pourtant, il a accepté de mourir sur la croix à notre place. Il a donc accepté librement de mourir à notre place pour nous sauver de cette mort spirituelle certaine qui nous aurait mené à l'enfer.
Dans la Parabole du Fils prodigue la nouvelle robe (la plus belle robe qui suggère un évènement important comme un mariage, Luc 15:22) donnée au Fils prodigue a une grande signification: Premièrement, il faut noter que son frère ainé n'en a pas eu. Cette robe symbolise de ce fait la nouvelle naissance:
"Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ" (Galates 3:27, voir aussi Romains 6:1-14 et Matthieu 22:1-14)
J'avance, de ce fait, l'opinion personnelle suivante concernant le frère ainé du Fils prodigue: Il me fait penser aux juifs qui vivaient au temps de Jésus et qui ont, en grande majorité, rejeté souvent avec colère la Bonne Nouvelle déclarée de l'œuvre parfaite accomplie par Jésus-Christ lequel s'est offert librement à mourir sur la croix pour nous redonner une Nouvelle vie (c'est-à-dire la Nouvelle naissance qui nous est donnée non par nos œuvres, mais par sa grâce au moyen de la foi. Lire à cet effet Éphésiens 2:8 et Romains 11:1-36). Cette œuvre était et est toujours la seule pouvant nous libérer de l'esclavage du péché. Le frère ainé a donc réagi de la même manière que la plupart des juifs de l'époque de Jésus. En effet, il a rejeté avec colère la grâce du pardon accordée à son frère le fils prodigue. (Luc 15:25-32).
Dans cette parabole du Fils prodigue, on apprend aussi qu'il a reçu un anneau au doigt et des souliers. L'anneau représente et symbolise qu'il y a une nouvelle alliance établie entre le père et le fils prodigue (cela fait penser aux anneaux dans la cérémonie du mariage qui est également une alliance conclue entre l'époux et l'épouse.) Ce nouvel anneau au doigt (parce que le fils l'avait sûrement égaré ou vendu pour avoir plus d'argent durant ses années d'égarement) démontrait donc au Fils prodigue que son père ne le rejetait pas en tant que fils et qu'il avait encore droit à l'héritage et à tous les droits accordés à ses enfants. L'anneau symbolise également l'autorité du Père céleste accordée au Fils dans son royaume (d'une certaine façon, on retrouve cette idée d'autorité accordée dans le livre d'Esther 3:10).Curieusement, le frère aîné ne savait pas qu'il pouvait bénéficier de cette autorité (voir Luc 15:29-32). Il se comportait plutôt comme un serviteur et non comme un Fils qui peut exercer l'autorité accordée par le Père.
Enfin, la paire de souliers qui lui fut remise démontre aussi qu'il n'allait pas et ne devait pas être vu ou considéré par les employés et serviteur (esclaves) de la maison comme étant un des leurs. En effet, à cette époque, les employés et les serviteurs (ou esclaves) ne portaient pas généralement de souliers mais plutôt des sandales ( lire: http://www.regard.eu.org/Livres.6/Palestine.au.temps.de.JC/20.html
). C'était aussi un signe, tout comme la belle robe et l'anneau , que le Fils prodigue était réintégré à la famille au même titre que son frère aîné.
Le Fils prodigue est donc, selon ce que je peux comprendre, un type de tous ceux qui étaient perdus, mais qui ont invoqués le nom du Seigneur Jésus pour être sauvés, se sont sincèrement repentis et sont nés de nouveau. C'est cela la Nouvelle Alliance établie par Jésus!
Soyez bénis!