Évangile de Matthieu : Première
parole de Jésus
Matthieu
3 :15 : « Jésus
lui répondit : laisse faire maintenant, car il est convenable que nous
accomplissions ainsi tout ce qui est juste.»
Le contexte de ce passage nous apprend que Jésus, venant
auprès de Jean le Baptiste pour se faire baptiser est confronté à presqu’un
refus de la part de son cousin. Ce dernier affirme, au contraire, que c’est lui
qui devrait être baptisé par le Seigneur, considérant qu’il avait proclamé auparavant
qu’il n’était même pas digne de porter ses souliers (Matthieu 3 :11). La
réponse de Jésus est riche en enseignements :
En disant à Jean le Baptiste d’arrêter de s’opposer à son
baptême (« laisse faire maintenant »), Jésus voulait montrer à son
cousin que son désir d’être baptisé par lui n’était pas un acte
irréfléchi. Il ne fallait pas qu’il continue à refuser cette requête, car ce que
Jésus lui demandait de faire venait
du Père.
Pour appuyer ce qui vient d’être affirmé, dans un autre
passage des Évangiles, Jésus lui-même n’a-t-il pas affirmé d’une manière
indirecte que c’était la volonté du Père ce baptême de Jean lorsqu’ il a
posé la question suivante aux principaux sacrificateurs, aux scribes et aux
anciens qui lui demandaient de quelle autorité
il agissait comme il le faisait ?
« Jésus
leur répondit : Je vous adresserai aussi une question; répondez-moi, et je
vous dirai par quelle autorité je fais ces choses. Le baptême de Jean venait-il
du ciel, ou des hommes? Répondez-moi. » (Marc 11 :29-30)
En disant aussi à Jean le Baptiste : « car il est convenable que nous
accomplissions ainsi tout ce qui est juste » Jésus lui disait clairement que non seulement c’était la bonne chose à
faire selon la volonté du Père mais que c’était aussi la seule façon choisie par Dieu pour que sa justice ('le salaire du péché, c'est la mort', Romains 6:23) soit
accomplie sur terre tout en sauvant l'humanité.
Pour commencer, le mot 'juste' de ce verset (Matthieu 3:15)vient du mot grec 'dikaiosunê' . Ce mot grec, selon la concordance de Strong ( 'The New Strong's Expanded Exhaustive Concordance of the Bible, Red letter edition, au numéro 1343) donne comme explication pour ce mot apparaissant dans Matthieu 3:15 ceci (en anglais): 'Whatever has been appointed by God to be acknowledged and obeyed by man'. En français, cela pourrait être traduit ainsi: quoique ce soit qui ait été commandé par Dieu lequel s'attend à ce que ce soit accepté et obéit par l'homme. Donc, pour Jésus, en tant qu'homme, accomplir tout ce qui est juste, était de se faire baptiser par Jean. Pourquoi?, en voici l'explication: Tout le monde sait que Dieu est bon, certes, mais Dieu est juste et saint aussi. Parce qu'il est juste et saint et que le salaire du péché, c'est la mort (Romains 6:23) , pour sauver l’humanité du péché, Dieu, dans sa grande bonté, désirait pourvoir lui-même un agneau sans taches (sans péchés) pour mourir à notre place. En se faisant baptiser par Jean le Baptiste, Jésus, en tant qu’homme, a voulu officiellement s’identifier dès le début de sa vie publique à cet agneau de Dieu sans taches (sans péchés) mais qui devait prendre sur lui tous les péchés du monde.
Pour commencer, le mot 'juste' de ce verset (Matthieu 3:15)vient du mot grec 'dikaiosunê' . Ce mot grec, selon la concordance de Strong ( 'The New Strong's Expanded Exhaustive Concordance of the Bible, Red letter edition, au numéro 1343) donne comme explication pour ce mot apparaissant dans Matthieu 3:15 ceci (en anglais): 'Whatever has been appointed by God to be acknowledged and obeyed by man'. En français, cela pourrait être traduit ainsi: quoique ce soit qui ait été commandé par Dieu lequel s'attend à ce que ce soit accepté et obéit par l'homme. Donc, pour Jésus, en tant qu'homme, accomplir tout ce qui est juste, était de se faire baptiser par Jean. Pourquoi?, en voici l'explication: Tout le monde sait que Dieu est bon, certes, mais Dieu est juste et saint aussi. Parce qu'il est juste et saint et que le salaire du péché, c'est la mort (Romains 6:23) , pour sauver l’humanité du péché, Dieu, dans sa grande bonté, désirait pourvoir lui-même un agneau sans taches (sans péchés) pour mourir à notre place. En se faisant baptiser par Jean le Baptiste, Jésus, en tant qu’homme, a voulu officiellement s’identifier dès le début de sa vie publique à cet agneau de Dieu sans taches (sans péchés) mais qui devait prendre sur lui tous les péchés du monde.
« Celui
qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que
nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5 :21)
Jean le Baptiste ne lui résista plus car il avait compris et
accepté ce que Jésus venait de lui dire. Ce n'est pas étonnant alors que le lendemain du
baptême de Jésus, alors qu’il se trouvait avec deux de ses disciples (André et
un autre disciple qui n’est pas nommé) lesquels sont devenu plus tard des disciples de Jésus, il a dit en voyant
Jésus (voir Jean, chapitre 1, verset 36) :
« Voici
l’agneau de Dieu »
Dans un autre ordre d’idée, c’était aussi la volonté de Dieu (du Père) que tous les descendants de Jacob (y compris Jésus)
soient baptisés par Jean le Baptiste pour
les préparer à la venue imminente du Royaume de Dieu :
« Il
(Jean le Baptiste) disait :
Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. »
Le baptême de Jean était ainsi précédé par une confession des péchés
(voir Matthieu 3 :6) de chaque juif
sincère. En effet, Dieu n’admettait pas l’hypocrisie (Matthieu 3 :7-12).
Après la confession sincère de leurs péchés, ceux qui étaient allés à Jean le
Baptiste étaient ensuite baptisés (immergés) dans l’eau pour le pardon de leurs
péchés. Jésus n’avait pas de péchés, certes, mais il indiquait déjà, par ce
geste significatif, au tout début de son ministère, qu’il avait accepté de
prendre tous nos péchés en son corps sur le bois (la croix) :
« lui
qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux
péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez
été guéris. » (1 Pierre 2 :24)
Il y aurait peut-être un rapprochement
ou parallèle à faire ici entre le baptême de Jean et la consigne que Dieu a
donnée à Moïse pour préparer le peuple avant qu’il reçoive les dix
commandements :
« Et l’Éternel dit à Moïse : Va vers le peuple; sanctifie-les aujourd’hui
et demain, qu’ils lavent
leurs vêtements. Qu’ils
soient prêts pour le troisième jour; car le troisième jour l’Éternel
descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï » Exode
19 :10-11
Dieu voulait que le peuple, sous le leadership de Moïse, se
sanctifie ou se purifie avant d’inaugurer l’Alliance (celle
qu’on surnomme l’Ancienne Alliance) associée aux Dix Commandements. Aussi,
d’une manière
similaire, Dieu a voulu sanctifier par la repentance, la confession des
péchés et le baptême d’eau tous ceux qui venaient à Jean le Baptiste lequel annonçait
que le royaume de Dieu était proche.
Ce royaume ou Nouvelle
Alliance allait être établi par la mort sacrificielle de Jésus sur la
croix et sa résurrection.
En conclusion pour cette première partie, la première parole de Jésus dans l'Évangile de Matthieu met en lumière l'idée que la priorité de Dieu pour l'humanité était de la sauver en envoyant son Fils unique mourir sur la croix pour nous tous. Donc, dès le tout début de sa vie publique et pour obéir à son Père, Jésus est venu se faire baptiser par Jean le Baptiste pour lui signifier qu'il était cet agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde et que sa mission de préparer le chemin du Seigneur et d'aplanir ses sentiers (Matthieu 3:3) était de ce fait pratiquement terminée.