L'orpailleur de la Parole

mercredi 28 mars 2012

Le sang de Jésus, 2ème partie

Maintenant, dans les temps anciens, quand on faisait une alliance importante entre deux familles ou tribus ou pays ou entre deux individus (par exemple quand on devenait frère de sang), il est connu que du sang devait couler de part et d'autre des représentants et on devait en boire au moins une goutte mêlée à une boisson . Jésus a institué la Nouvelle Alliance avec son sang en mourant sur la croix et il l'a déclenchée symboliquement le soir de la Sainte Cène de la façon suivante:

''Il (Jésus) prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâce, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés'' (Matthieu 26:27-28)

 Dans un même ordre d'idée, quand Dieu fit alliance avec Abraham (et aussi plus tard avec Moïse), il lui ordonna ainsi qu'à ses descendants mâles nouveaux-nés de se faire circoncire en guise du signe de l'alliance entre lui et eux. La part de l'homme, en ce qui concerne l'effusion du sang, était de cette façon respectée temporairement. Aujourd'hui, avec la Nouvelle Alliance, toute personne qui s'identifie à Jésus-Christ dans sa mort et sa résurrection par la foi est considérée comme définitivement circoncise spirituellement:

''Et c'est en lui (Jésus) que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts.'' (Colossiens 2:11-12)

La part de Dieu était aussi respectée temporairement avec l'effusion de sang d'animaux qui lui étaient offerts et qui, de toute façons, lui appartenaient (Psaumes 50:11 et 1 Chroniques 29:16) (La première fois, avec Abraham, cinq animaux ont été sacrifiés: une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans , un bélier de trois ans, une tourterelle et une colombe. Voir Genèse 15:9-10). Le problème avec ces animaux offerts à Dieu est qu'ils représentaient fort imparfaitement la part de l'effusion de sang provenant de Dieu. Mais avec la mort de son propre Fils, Jésus-Christ, sur la croix, le sacrifice et l'alliance sont devenus parfaits.

''C'est une figure pour le temps actuel, où l'on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu'à une époque de réformation. Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire qui n'est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. (Hébreux 9: 9-12)

à suivre...

mercredi 21 mars 2012

Le sang de Jésus, 1 ère partie

Pour ce qui concerne l'Ancien testament, le premier évènement où il y a eu du sang qui a coulé est relaté dans le livre de la Genèse.
''L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.'' (Genèse 3:21). Il n'est pas dit dans ce verset que Dieu créa des habits de peau mais plutôt qu'il fit des habits de peau (le mot hébreu utilisé qui est traduit en français par le verbe faire est ''asâh'' tandis que le mot hébreux qu'on utilise pour le verbe créer est ''bârâ'' . Il fallut donc qu'il fasse mourir un ou des animaux et que leur sang coule avant d'en soutirer des habits de peau. Une ou des vies d'animaux (probablement les vies d'agneaux) ont été enlevées pour couvrir la nudité ou si on l'exprime autrement, pour couvrir l'état de pécheur du premier homme et de la première femme.
Après leur péché, Adam et Ève devinrent conscients qu'ils étaient nus; ils comprirent que leur corps était nu mais aussi qu'il y avait du mal en eux, qu'ils étaient différents.Ils n'étaient plus revêtus de la gloire de Dieu comme auparavant. Ils n'étaient pas nus seulement du point de vue physique, mais également du point de vue spirituel. En effet, avant leur chute, nos  premiers ancêtres étaient nus physiquement mais non spirituellement. Il est dit dans Genèse 2:25, avant le péché originel, que l'homme et la femme étaient tous deux ''nus'' et qu'ils n'en avaient point honte. Le mot utilisé en hébreux est ''ârôm'' (prononcer aw-rome; référence no 6174 dans la concordance de Strong) et il signifie tout simplement nudité dans le sens physique. Ce mot dérive lui-même originalement d'un autre mot hébreux légèrement différent, ''âram'' (prononcer aw-ram; référence 6191) qui signifie rusé, mais dans un sens péjoratif comme malin, sournois, fourbe.C'est ce dernier mot hébreux qui est utilisé dans le verset 7 du chapitre 3 de la Genèse:
''Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.''
Dans l'épitre de Paul aux Galates (chapitre 3, versets 26 et 27), il est écrit que par la foi en Jésus-Christ, nous avons revêtu Christ. En revêtant Christ, nos péchés sont mieux que couverts ou cachés comme c'était le cas lorsqu'on sacrifiait des animaux pendant la période de l'Ancienne Alliance et du temps de nos premiers ancêtres, ils sont totalement effacés, disparus de la mémoire de Dieu (voir Hébreux 8:12 et  9:9-14).


À suivre...

mercredi 14 mars 2012

Une pensée en préparation de Pâques

À l’âge de 33 ans, Jésus a été condamné à la peine de mort.
À cette époque, la crucifixion était la mort par exécution la plus atroce qu’on puisse subir. Seuls les pires criminels étaient destinés à mourir ainsi.
En plus, la méthode employée pour suspendre Jésus à la croix était plus épouvantable encore que celle qui était employée normalement puisqu’on l’a cloué à la croix au lieu de simplement l’attacher comme c’était le cas habituellement pour les criminels condamnés à mourir par la crucifixion.
Chaque clou avait une longueur d’environ 6 à 8 pouces.
Ils ont été plantés dans chaque poignet et non dans les paumes de ses mains comme nous le laissent croire certaines peintures du Moyen-âge ou de la Renaissance.
Plusieurs tendons et deux nerfs (Le médian et l’ulnaire) passent par le poignet pour atteindre la main. Ces deux nerfs contrôlent entre autre des muscles responsables de  la flexion des poignets. La plupart des tendons du poignet sont reliés à des muscles responsables de l’extension des doigts et deux attachent des muscles de l’avant-bras capables de contribuer à la flexion des poignets. Tout cela pour mener à la conclusion que si ces tendons et nerfs sont endommagés en enfonçant un gros clou dans un poignet, la personne qui est fixée à une croix de cette façon aura beaucoup de difficultés à utiliser ses mains et ses bras pour redresser son corps. Jésus devait donc utiliser uniquement les muscles de son dos et de ses jambes pour soutenir son corps afin de bien respirer.
Les deux pieds de Jésus ont été cloués ensemble, le forçant ainsi à supporter tout son corps sur cet unique clou.
Il ne pouvait se supporter lui-même trop longtemps avec ses jambes à cause de la douleur. Tout ce qu’il pouvait faire pour continuer à respirer était donc d’alterner entre la possibilité d’arquer le dos et de tendre ses jambes. Dans les deux cas, la douleur était insupportable.
Il a enduré cette réalité pendant plus de trois heures. Oui! Pendant plus de trois heures !
Pouvons-nous imaginer une telle souffrance?
L’apôtre Jean rapporte dans son Évangile qu’un soldat lui perça le côté avec une lance et qu’aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Cela s’explique par le fait que le peu de sang qui restait dans le corps de Jésus a commencé à coaguler (à faire des caillots). Le liquide qui est libéré dans ce cas est semblable à de l’eau et il se nomme sérum. C’est ce liquide qui est sorti après que le sang eu un peu coulé.
Nous sommes habitués de voir des images de la crucifixion nous révélant ses blessures aux mains (poignets) aux pieds et au côté de son corps à cause de la lance, mais il en a subi bien d’autres. Par exemple, tous les coups de fouet qu’il a reçus étaient extrêmement douloureux. La flagellation était si sévère qu’elle a eu pour résultat de lui arracher des lambeaux de chair. Après ce châtiment barbare, les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête, ils le frappèrent sévèrement au visage et  lui  arrachèrent la barbe (voir Ésaïe 50 :6). Beaucoup d’hommes n’auraient même pas survécus à de telles tortures.
Il ne faut pas tenir sous silence également toutes les humiliations (crachats, moqueries) qu’on lui a fait subir en présence des soldats et le long du trajet de deux kilomètres pendant lequel il a dû porter sa croix entre la maison de Pilate et le lieu de la crucifixion. La croix pesait environ 30 Kg.
Jésus a accepté volontairement d’endurer toutes ces souffrances pour que nous ayons un libre accès auprès du Père. Il a pris sur lui le châtiment de tous nos péchés. La dette du péché a été effacée grâce à son sacrifice.

‘’Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.’’ (Extrait de l’Évangile de Jean, chapitre 3, versets 16 à 18).

Pouvons-nous ignorer un si grand salut?

Jésus-Christ est mort…pour nous tous!
C’était le but de sa venue sur terre.
Jésus lui-même a déclaré : ‘’Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi`` (Jean chapitre 14, verset 6). Jésus a dit aussi :’’Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé’’. (Jean chapitre 10, verset 9). On peut interpréter ces deux derniers versets dans le contexte suivant : Quand une personne meurt, son entité spirituelle (âme et esprit sans le corps) se présente devant deux portes. La première est celle du ciel et la deuxième est celle de l’enfer. Pour accéder au Père qui règne au ciel, il faudra qu’il soit évident que nous avons vraiment cru en Jésus, sinon, la seule porte qui sera ouverte sera celle de l’enfer.
Comment faire pour qu’il soit évident que nous avons vraiment cru en Jésus? Il faut demander sincèrement pardon à Dieu pour tous nos péchés et nous repentir, c’est-à-dire demander la force à Dieu pour ne plus commettre de tels péchés et, très important, inviter Jésus à venir habiter spirituellement dans nos cœurs et faire de lui le Seigneur de nos vies.
Il est erroné de dire que Jésus n’était qu’un grand prophète. Il était beaucoup plus que cela. Il était et est encore Dieu, au même titre que son Père céleste.

L’apôtre Pierre a déclaré en parlant de Jésus :

‘’Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.’’ (Actes, chapitre 4, verset 12)